vendredi 17 octobre 2014


Culture: Projection du film documentaire « le grand marché de madina » à la Maison de la presse.

Réalisé  par le cinéaste  franco-guinéen Thierry soumah qui vit depuis de longues années en Europe, obligé  à l’époque  de fuir le  régime  tortionnaire de Sékou Touré avec sa famille. Il fera un retour Nostalgique  dans  son pays, et  fait depuis  la navette entre l’Europe  et la guinée et sillonne le monde pour sa passion du cinéma.

Dans ce court métrage d’une cinquantaine de minutes, le cinéaste  retrace en amont le parcours historique de la guinée  à travers ces personnages historiques, symbole de la résistance  anticoloniale, les différents régimes qui se sont succédés  à la tête du pays tout en relevant au passage les potentialités naturelles du pays. Ensuite  s’en suivra un bref focus sur la capital Conakry et ses habitants.

Dans le vif du sujet, l’auteur nous plonge en immersion dans le marché de madina soit le plus grand marché du pays et qui représente en même temps son poumon économique. La première chose qui interpelle dans ce film, c’est l’environnement dans lequel se trouve ce centre d’affaire, en premier l’insalubrité ; des femmes  vendent des condiments à même le sol, qui lui même est jonchés de flaques d’eaux  boueuses, passants  et clients se faufilent dans ses allées restreintes à  travers les étalages, se bousculant  parfois pour se frayer un passage. On note aussi  par ailleurs une forte affluence de femmes qui proposent des articles de toute sorte ; des légumes aux chaussures en passant par les tissus. Ce grand marché est desservi par la gare voiture centrale de madina qui désert  toutes les préfectures du pays.

Sur un tout autre registre, Thierry nous amène à travers cette projection, à la  « casse », à la rencontre  des artisans de la récup automobile , du simple analphabète au diplômé  sans emploi, on y rencontre des jeunes qui, faute  de mieux s’attellent  à manœuvrer et à démanteler de vielles voitures .Lieu de récupération et de recyclage de véhicules en panne. A cet endroit  on redonne une seconde, voire une troisième vie à ces Tas de ferrailles par le détachement des pièces de véhicule  et leur mise en vente sur le marché de l’occasion

C’est sur cet air  d’espace désaffecté  où fourmillent  des milliers de  gens que prendra  la fin de ce documentaire  passionnant, qui interpelle à plus d’un titre. En substance Thiery soumah à voulu attirer l’attention  en premier lieu sur la situation de l’insalubrité  de ce fameux marché objet principale du reportage, mais surtout « la faculté  des gens à se surpasser quelque soit  les  difficultés et obstacles rencontrés »

Mamadou  Aliou  Diallo

666 62 25 67

 

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