Culture: Projection du film documentaire « le
grand marché de madina » à la Maison de la presse.
Réalisé par le cinéaste franco-guinéen Thierry soumah qui vit depuis
de longues années en Europe, obligé à
l’époque de fuir le régime
tortionnaire de Sékou Touré avec sa famille. Il fera un retour Nostalgique
dans
son pays, et fait depuis la navette entre l’Europe et la guinée et sillonne le monde pour sa
passion du cinéma.
Dans ce court métrage d’une cinquantaine de minutes, le cinéaste retrace en amont le parcours historique de la
guinée à travers ces personnages
historiques, symbole de la résistance
anticoloniale, les différents régimes qui se sont succédés à la tête du pays tout en relevant au passage
les potentialités naturelles du pays. Ensuite s’en suivra un bref focus sur la capital
Conakry et ses habitants.
Dans le vif du sujet, l’auteur nous plonge en immersion dans le marché
de madina soit le plus grand marché du pays et qui représente en même temps son
poumon économique. La première chose qui interpelle dans ce film, c’est l’environnement
dans lequel se trouve ce centre d’affaire, en premier l’insalubrité ; des
femmes vendent des condiments à même le
sol, qui lui même est jonchés de flaques d’eaux boueuses, passants et clients se faufilent dans ses allées restreintes
à travers les étalages, se
bousculant parfois pour se frayer un passage.
On note aussi par ailleurs une forte
affluence de femmes qui proposent des articles de toute sorte ; des
légumes aux chaussures en passant par les tissus. Ce grand marché est desservi
par la gare voiture centrale de madina qui désert toutes les préfectures du pays.
Sur un tout autre registre, Thierry nous amène à travers cette
projection, à la « casse », à
la rencontre des artisans de la récup
automobile , du simple analphabète au diplômé
sans emploi, on y rencontre des jeunes qui, faute de mieux s’attellent à manœuvrer et à démanteler de vielles voitures .Lieu
de récupération et de recyclage de véhicules en panne. A cet endroit on redonne une seconde, voire une troisième vie
à ces Tas de ferrailles par le détachement des pièces de véhicule et leur mise en vente sur le marché de l’occasion
C’est sur cet air d’espace
désaffecté où fourmillent des milliers de gens que prendra la fin de ce documentaire passionnant, qui interpelle à plus d’un
titre. En substance Thiery soumah à voulu attirer l’attention en premier lieu sur la situation de
l’insalubrité de ce fameux marché objet
principale du reportage, mais surtout « la faculté des gens à se surpasser quelque soit les
difficultés et obstacles rencontrés »
Mamadou Aliou Diallo
666 62 25 67
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire