dimanche 30 novembre 2014

La Une et la Der de votre journal univers jeunes, du 26 novembre 2014 avec plein de dossiers brulants


Francophonie: la Canadienne Michaëlle Jean prend la tête de l’OIF


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La Canadienne, d'origine haïtienne, Michaëlle Jean prend la tête de l'OIF.AFP PHOTO/ Cole Burston

La Canadienne d'origine haïtienne Michaëlle Jean a été désignée dimanche 30 novembre pour prendre la tête de l’Organisation internationale de la Francophonie. Elle occupera son poste de manière effective au 1er janvier 2015. Elle succède à Abdou Diouf, aux commandes de l'institution depuis 12 ans.
Avec nos envoyés spéciaux à Dakar, Jean-Jacques Louarn et Christophe Boisbouvier
L’élection aura été laborieuse. Et Michaëlle Jean est donc la première femme à diriger l’OIF. C’est une ancienne journaliste canadienne de 57 ans, d’origine haïtienne, et donc avec peut-être de très lointaines origines africaines.
C’est la première fois que l’Afrique ne dirigera pas la Francophonie. Lors du tout dernier huis clos, les visages étaient fermés. Le président ivoirien Alassane Ouattara a même quitté cette réunion. L’OIF échappe donc à l’Afrique. C’est un séisme qui va laisser des traces dans la francophonie, mais aussi dans les relations entre Paris et plusieurs capitales africaines.
Difficile consensus
La Francophonie fait un choix inédit à plusieurs titres. D’abord parce que c’est une femme. C’est une première. Ensuite parce qu’elle vient d’Amérique du Nord, ce qui est également une première. Le consensus n’a pas été évident et le groupe a failli aller jusqu’aux votes. Finalement, il a fallu que les six chefs d’Etat et de gouvernement les plus impliqués dans cette affaire, dont Denis Sassou-Nguesso, le Premier ministre canadien Stephen Harper, François Hollande, Macky Sall, le président du Burundi Pierre Nkurunziza et le président Mauricien Kailash Purryag, se concertent pendant plus d’une heure dans une salle à part pour trouver un consensus.
L'ancienne gouverneure générale du Canada succède donc au Sénégalais Abdou Diouf, qui se retire après trois mandats à la tête de l'instance internationale qui compte 77 pays membres, dont 20 qui ont le statut d'observateur.
source rfi

lundi 24 novembre 2014

FRANCE:Quand la lutte contre la radicalisation vire à la discrimination religieuse

Radicalisation religieuse: l’Education nationale dérape

 |  PAR LUCIE DELAPORTE
Mediapart s'est procuré un stupéfiant document envoyé par l'académie de Poitiers aux chefs d'établissement. Sous couvert de « prévenir la radicalisation » religieuse de jeunes, il manie clichés et préjugés en ciblant les musulmans. Le ministère admet un certain embarras. 
La radicalisation religieuse de jeunes Français est, compte tenu de l'actualité, devenue un sujet de préoccupation majeur des pouvoirs publics. Dans le cadre du « plan national de lutte contre la radicalisation » lancé en avril par Bernard Cazeneuve, l’Éducation nationale a décidé de s’atteler au problème avec l’objectif de détecter au plus tôt ces situations. Au vu du stupéfiant document que s’est procuré Mediapart, il n’est pourtant pas certain que le ministère se soit doté des outils adéquats.
Un Powerpoint de 14 pages, intitulé « Prévention de la radicalisation en milieu scolaire » (à lire ici en intégralité), a ainsi été envoyé par courriel à tous les chefs d’établissements de la Vienne. Il le sera bientôt dans toute l’académie de Poitiers. Le document qui porte l’en-tête du ministère de l’Éducation nationale et de l’académie de Poitiers se propose d’apporter à ces cadres des indicateurs pour repérer les situations potentiellement dangereuses.
Si aucune définition ne vient préciser de quelle « radicalisation » on parle, c’est pourtant exclusivement de l’extrémisme musulman qu’il est question tout au long du document. À croire qu’il n’y a pas de radicaux catholiques, juifs ou autres… Et que la radicalisation politique, à l’extrême droite, par exemple, n’intéresse pas l’Éducation nationale.
À la manière d’un petit guide pratique, le Powerpoint offre aux chefs d’établissement une liste de précieux indices pour repérer les élèves en perdition. En tête de ces « signes extérieurs individuels », la « barbe longue non taillée (moustache rasée) » doit mettre la puce à l’oreille, tout comme les « cheveux rasés » et « l’habillement musulman ». Les « jambes couvertes jusqu’à la cheville », le « refus du tatouage » viennent ensuite, juste avant le « cal sur le front » (qui apparaît après des années de pratique assidue chez les musulmans très religieux) ou la « perte de poids liée à des jeûnes fréquents » – à ne pas confondre, la tâche est ardue, avec l’anorexie adolescente. Le document ne dit pas si un seul de ces signes suffit à tirer la sonnette d’alarme ou s’il faut tous les cumuler pour mériter un signalement. Ni ce que devront faire les chefs d’établissement face à des barbus maigrichons non tatoués.
Le document pédagogique rappelle que certains « comportements » doivent inciter à la vigilance. Ainsi « le repli identitaire », la « rhétorique politique » sont particulièrement suspects surtout si l’individu fait référence à « l’injustice en Palestine », ou à certains pays précisément listés :« Tchétchénie, Iraq (sic), Syrie, Égypte ». Marquer un « intérêt pour les débuts de l’Islam » est aussi un signe inquiétant pour l’Éducation nationale. Enfin, bien qu’on imagine assez mal qu’ils le revendiquent, les jeunes qui raconteraient être soumis à une « exposition sélective aux médias (préférences pour les sites webs djihadistes) » sont à surveiller de près.

Le ministère très embarrassé

Le document propose aussi dans la foulée une typologie de la psychologie de ces individus en cours de « basculement ». On trouve ainsi le type « Lancelot » qui « recherche » le « sacrifice », le type « Mère Térésa : départ pour des raisons humanitaires ». Au vu du contexte, on imagine qu’il s’agit des départs vers la Syrie ou l’Irak mais rien ne vient le préciser tant tout dans ce document est frappé au coin du bon sens et du sous-entendu.
Le type « porteur d’eau » relève, note doctement le document, de « la recherche d’appartenance à un groupe » – malheureusement très fréquent chez les adolescents, ce qui peut prêter à confusion –, quand le type « GI » s’apparente plus à la « recherche de l’affrontement et du combat » et semble donc assez proche du type « Zeus » qui est une « volonté de puissance »...
Dans un souci pédagogique, quelques repères historiques sont apportés aux chefs d’établissement. Là encore, le document ne fait pas trop dans le détail. Pour ne pas encombrer la tête des enseignants et des chefs d’établissement, trois grands repères historiques sont proposés comme des éléments de contexte essentiels pour comprendre la radicalisation musulmane. « Fin des années 70 : Révolution islamique en Iran », « Fin des années 90 : Création d’Al Qaida, appel au djihad » et « Dès 2010 : Explosion des conflits au Moyen-Orient ». Les enseignants d’histoire apprécieront cette pénétrante vision historique. 
Enfin, pour étayer par des faits précis le phénomène de radicalisation, islamique, l’académie de Poitiers a élaboré un tableau qui recense, sans donner la source des chiffres présentés, le poids du djihadisme français. On apprend ainsi que « 354 » personnes sûrement sont actuellement présentes« sur place » – on ne sait pas où - au « Djihadistan » sans doute, et que « 934 » sont « concernés par le djihad »... Toujours plus éclairant.
Comment et qui a rédigé ce document qui cible exclusivement les musulmans, sans jamais distinguer d'ailleurs ce qui relève de la stricte religiosité ou du dangereux extrémisme ? Renseignement pris auprès du rectorat de Poitiers, pas moins de dix agents de l’équipe mobile de sécurité (EMS) du rectorat ont contribué à son élaboration. Ces équipes chargées d’assurer la sécurité dans les établissements scolaires, et créées en 2009, travaillent en étroite collaboration avec les préfectures. Ce seraient elles, selon Romain Mudrak, chargé de communication de l’académie de Poitiers, qui auraient demandé à ces fonctionnaires de l’éducation nationale, pour moitié d’anciens gendarmes ou policiers, de se saisir de ce sujet.
Comme mentionné à la fin du document, ces fonctionnaires se sont appuyés sur les travaux de la Miviludes (la mission interministérielle de lutte contre les sectes) et sur les analyses du CPDSI (Centre de prévention contre les dérives sectaires liées à l’islam) dirigé par la très médiatique Dounia Bouzar.
Nicolas Bray, chargé de ces questions au cabinet de Najat Vallaud-Belkacem, confirme qu'une politique de formation des cadres a bien commencé et que des outils sont mis en place en étroite collaboration avec le ministère de l'intérieur. Visiblement très embarrassé par la teneur du document que nous publions, il assure que le cabinet ne l'a pas « à (sa) connaissance visé », et qu'il« manque peut-être de nuances » tout en précisant qu'« un Powerpoint est toujours accompagné de commentaires qui manquent un peu ici »Sauf que les chefs d'établissement de la Vienne l'ont reçu par courriel et donc sans aucun commentaire, comme nous l'a indiqué le rectorat. Pour lui, la politique de prévention qui est en train de se mettre en place doit « permettre d'aider des jeunes en difficulté et en aucun cas stigmatiser ». Pour le coup, c'est raté.  

mardi 18 novembre 2014

Politique:rencontre de l'opposition au QG de l'UFDG


Des leaders de l'opposition guinéenne 
CONAKRY- L’opposition guinéenne a encore durci le ton ce mardi 18 novembre 2014 au terme d’une réunion qui a eu lieu au siège de l’Union des Forces Démocratiques de Guinée. Cette rencontre qui a connu la présence de plusieurs ténors de l’opposition guinéenne, s'est soldée par le maintien de la reprise des manifestations de rue prévues dans les prochains jours selon Aboubacar Sylla.
Le porte-parole de l’opposition guinéenne, Aboubacar Sylla, a également annoncé la tenue d’une conférence de presse pour ce mardi 25 novembre 2014. Au cours de cet échange qu’ils devront avoir avec les Hommes de médias, les leaders de l’opposition guinéenne vont annoncer la date de la reprise de leurs manifestations.
‘’ Nous déclinerons à l’opinion nationale et internationale et aux autorités de ce pays un programme de manifestations qui va aller crescendo et qui ne s’arrêtera  que lorsque toutes nos revendications seront entièrement satisfaites’’ a déclaré le leader de l’Union des Forces du Changement, Aboubacar Sylla au sortir de leur réunion.
En plus de la signature du contenu de l’accord obtenu à l’issue du dialogue politique tenu au mois de septembre dernier, l’opposition guinéenne dénonce le choix du nouvel opérateur technique chargé de la gestion du fichier électoral en prélude à l’élection présidentielle de 2015.

Bah Boubacar Loudah

Santé:Deces du coordinateur de l'onu pour la lutte ebola en guinée


 
le responsable nommé par l'ONU pour lutter contre Ebola en Guinée est décédé lundi à Conakry, un peu plus d'un mois après sa nomination à ce poste pour coordonner la riposte à cette maladie, a-t-on appris auprès de l'ONU.
Il n'était pas possible lundi après-midi de savoir si Marcel Rudasingwa, de nationalité rwandaise, était éventuellement mort d'Ebola, qui s'est déclaré en décembre 2013 dans le sud de la Guinée.
M. Rudasingwa, 59 ans, est «mort de crise», indique la représentante du Programme des Nations unies pour le développement (Pnud), Aïssata Cissé Yao Yao, dans une note transmise à l'AFP, sans préciser la nature de cette crise et éventuellement la maladie dont il souffrait.
«En ce moment où nous focalisons toutes nos énergies pour aider la Guinée à sortir de l'épidémie d'Ebola, Marcel Rudasingwa a apporté une contribution inestimable qui mérite d'être saluée», a ajouté Mme Yao.
M. Rudasingwa avait été nommé le 8 octobre coordonnateur pour la Guinée de la Mission des Nations unies pour la lutte contre Ebola (UNMEER) par le secrétaire général de l'ONU Ban Ki Mon.
Il avait ensuite rejoint la Guinée, pays qui compte 1166 décès sur plus de 5000 en Afrique de l'Ouest, selon un dernier bilan de l'Organisation mondiale de la santé (OMS).
M. Rudasingwa a travaillé pendant près de vingt ans au Fonds des Nations unies pour l'enfance (Unicef), au Kenya, au Mali, en Guinée et au Danemark.

Mamadou 3 Diallo

FAO:l'agriculture familiale au coeur de la strategie de lutte contre la malnutrition

Plus de 500 millions d’exploitations agricoles familiales se répartissent la plus grande partie des terres agricoles mondiales et produisent l’essentiel des denrées alimentaires. Nous avons besoin des exploitations agricoles familiales pour parvenir à la sécurité alimentaire partout dans le monde, préserver et protéger l’environnement naturel et mettre fin à la pauvreté, à la dénutrition et à la malnutrition. Ces objectifs ne seront atteints qu’à condition que les exploitations familiales deviennent beaucoup plus productives et fonctionnent davantage dans l’optique d’un développement durable; autrement dit, il faut qu’elles s’ouvrent à l’innovation, dans le cadre d’un système qui tienne compte de leur diversité et de la complexité des défis à relever.

La situation mondiale de l’alimentation et de l’agriculture 2014: Ouvrir l’agriculture familiale à l’innovation
, montre en quoi l’innovation dans les exploitations agricoles familiales contribue à la sécurité alimentaire, au recul de la pauvreté et à la protection de l’environnement dans le monde. Le rapport fait valoir que les exploitations agricoles familiales doivent être encouragées à innover d’une manière qui favorise l’intensification durable de la production et l’amélioration des moyens d’existence ruraux. L’innovation est un processus par lequel les agriculteurs augmentent leur production et améliorent leurs pratique de gestion

keita mariama /source fao

lundi 17 novembre 2014

Declaration de la redaction d'afrique zoom suite à la séquestration de leur reporter Saidou Barry par le Tribunal de Dixinn

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Mamadou Saidou Barry

 Alors que notre reporter Mamadou Saidou Barry s’était rendu au Tribunal de Première Instance de Dixinn ce Lundi 10 Novembre 2014 pour couvrir l’audition d’un artiste, au compte du site www.afriquezoom.info , il a été arrêté, coupé de toute communication extérieure et détenu pendant toute la journée avant d’être inculpé pour « complicité d’outrage au chef de l’Etat ». Ce, sans l’avoir adressé aucun mandat au préalable.
Alors que le code de procédure prévoit qu’un mandat de comparution lui soit délivré lui mettant en demeure de se présenter devant le juge à la date et à l’heure indiquées, c’est sur le terrain que notre confrère à été mis aux arrêts.
C’est lorsque nous avons tout fait pour le joindre sans succès, que le Directeur de publication s’est personnellement rendu au tribunal où était allé le journaliste. C’est là-bas qu’il a été informé par certains confrères y présents que Saidou est arrêté et est en train d’être auditionné.
A sa sortie, le journaliste a raconté son calvaire à son directeur de publication. « Ils m’ont arrêté et m’ont inculpé pour complicité d’outrage au chef de l’Etat à travers une interview que j’ai réalisée avec un artiste», s’étonne-t-il.
Nous ne savons pas pour le moment comment notre confrère peut être arrêté en plein exercice de son travail sans que ses responsables ne soient tenus au courant et qu’il soit auditionné et inculpé sans un avocat et sans un mandat au préalable.
Condamnant cette violation grave de la procédure, nous exprimons notre total soutien au journaliste Saidou Barry et réaffirmons notre détermination à ne pas céder à l’intimidation.
Pour le moment, nous avons saisi l’Association Guinéenne de la Presse en Ligne (AGUIPEL) et restons derrière celle-ci. Nous savons compter sur elle et en appelons à l’esprit de fraternité de toute la corporation ainsi que le soutien de toute personne sensible aux douleurs des plus faibles.
Vive la Justice !
Vive la liberté d’expression !
Conakry le 10 Novembre 2014. 

samedi 15 novembre 2014

Religion La Direction générale du Fonds nationale de la Zakat planche sur l’acquittement de la zakat qui est l’un des cinq piliers de l’islam.




     
Dans le but de rappeler à tous les musulmans de guinée l’accomplissement de l’un des cinq piliers de l’islam, la direction générale du fonds nationale de la zakat  a conviée la presse a une rencontre d’information sur les conditionnalités et les obligations liées au versement de la zakat.
Le centre islamique de Donka a servi de cadre à  cette rencontre au cours de laquelle Docteur Mohamed lamine Diallo à la tête de la dite direction a rappelez la nécessité pour tout croyant musulman ayant les moyens de s’acquitter de la zakat.
Dans une déclaration lu par le directeur, il est mentionné la définition  de la zakat qui est un devoir religieux pour tout musulman et musulmane qui possède un niveau imposable. Plus loin il est également rappelé à ceux qui refusent obstinément de s’en acquitter le sort qui leur est réservé selon le dire du prophète (psl)   « quiconque possède des biens que lui ont étés accordés par Allah et n’acquitte pas la zakat verra sa richesse se transformer le jour de la résurrection ,en un serpent viril chauve paumé venimeux  avec des taches noires aux yeux .le serpent entourera son cou et mordra ses joues et lui dira :je suis ton trésor .puis le prophète (psl) récite le verset :  « que ceux qui gardent avec avarice ce qu’Allah leur  donne par sa grâce ,ne comptent point cela comme bon pour eux (c'est-à-dire le fait de refuser de donner la zakat obligatoire ).au contraire ,c’est mauvais pour eux :au jour de la résurrection ,on leur attachera autour du coup ce qu’ils ont gardés avec avarice. C’est Allah qui a héritage des cieux et de la terre .et Allah est parfaitement connaisseur de ce vous faites S3 ; V180
S’agissant  des donateurs et des bénéficiaires
Ce sont les riches qui doivent donner la zakat c’est à dire ceux dont les biens ont atteint le niveau imposable (argent, marchandise, pierres précieuses, bétail, culture…)
Ceux qui doivent recevoir la zakat sont au nombre de 8 catégories : aux pauvres, aux indigents, à ceux qui travail, ceux dont les cœurs sont à gagner ( à l’islam),à l’affranchissement des jougs, à ceux qui sont lourdement endettés, dans le sentier d’Allah, et au voyageur(en détresse).
Il a ensuite abordé les avantages que l’on peut tirer de la zakat
Ils sont multiples  et divers notamment des avantages cultuel, économique et social
Quand au rôle de la direction générale du fonds national de la zakat  conformément au décret la DGFNZ a pour mission de collecter et de distribuer  la zakat autrement dit « nous jouons le rôle d’interface entre les riches, les éleveurs, les cultivateurs et les bénéficiaires de la zakat »
Il terminera son allocution en soulignant l’importance de la zakat comme moyen de lutte contre la pauvreté dans notre pays « c’est possible de combattre victorieusement la pauvreté, c’est combattre la mécréance puisque le prophète pour le paraphraser, nous a signifié que c’est à peine si la pauvreté n’engendre pas la mécréance ».
Et dans la même lancé, Aly (r.a) a dit « si la pauvreté était une personne, je l’aurais tué ».
Mamadou Aliou Diallo
666 62 25 67

LIBERTE D'EXPRESSION:Quand RFI invite Makanera à se documenter

Le ministre guinéen de la communication Alhousseyni Makanera Kaké connu pour sa « haine » contre certains journalistes a adressé la semaine dernière un courrier à la direction Afrique de Radio France Internationale (RFI) demandant que le correspondant de la chaine en Guinée Mouctar BAH qui n’aurait plus accréditation selon le ministre arrête d’intervenir au compte de la RFI.
Nous vous livrons in extenso le courrier réponse de la RFI
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univers jeunes

mardi 11 novembre 2014

Après plusieurs mois de convalescence, l'artiste Big Dré s'en est allé



Page noire : Big Dré tire sa révérence après une longue période de maladie

L'artiste : Big Dré tire sa révérence après une longue période de maladie

L’information est tombée aujourd'hui, Big Dré est décédé cet après midi dans son village à Dubreka. Après plusieurs traitements en Guinée et au Maroc, la maladie a finalement eu raison de l’artiste qui depuis des années était gravement malade.
big dre1
La mort a encore frappé à la porte des artistes guinéens. Alors qu’on pensait que tout allait mieux pour lui depuis son retour du Maroc, l’auteur du célèbre tube ‘’Thug Life’’ n’a pas cessé de faire la navette dans les hôpitaux de Conakry avant de rendre l’âme à Dubreka. De sources familiales, on apprend que les parents de Big Dré avait décidé de le ramener au village après les efforts vaines des médecins. L’artiste s’est finalement éteint dans l’après midi de ce 10 novembre.
L’année 2014 restera certainement l’année la plus obscure pour le secteur culturel guinéen. Des drames au niveau des plages, à la paralysie du secteur à cause du virus Ebola en passant par l’incendie du ministère de la culture, aucune catastrophe n’épargne désormais la culture guinéenne qui en plus d’être oubliée par le gouvernement ne fait que perdre ses bras valides.
La maladie de cet ariste avait suscité beaucoup d'indignation au sein de l'espace culurel guinéen, pour des raisons de manque de prise en charge des artistes par le l'autorité en place. Pour rappel l'évacuation de cet illustre disparut au maroc avait été faite par une banque de la place et par la petite contrubion des artistes et certains opérateur culturel du pays.
Manga Dou Simanka
 Après avoir fait outrage au chef de l'Etat: l'audience du président de parti Démocrates Guinéens Bakayoko reporté au 14 novembre, à Labé

2014/11/11
Ce 11 Novembre le procès pour outrage au chef de l’Etat de Abdourahmane Bakayoko s’est ouvert au tribunal de première instance de Labé.

C’est sans défense que le jeune leader s’est présenté devant le juge Sagna puisque pour lui avec ou sans avocat son sort est d’avance scellé.

Après lecture des charges qui pèsent sur lui, Abdourahmane Bakayoko a commencé par fustiger "les conditions carcérales inhumaines" dans lesquelles il végète surtout depuis qu’il s’est permis d’adresser une lettre auxmédias locaux pour les prendre à témoin de son malheur.

Le juge Sagna reprenant la parole a ordonné le renvoi de l’audience au 14 Novembre chose qui manifestement n’a pas été du goût du sieur Bakayoko qui a explosé en martelant que c’est son droit d’être jugé quand il veut.

Sur ce, le juge a intimé au leader des Démocrates Guinéens de rejoindre le box des accusés demandant du même coup au régisseur de la prison d’où il est pensionnaire actuel de respecter ses droits en lui faisant parvenir les vivres que ces proches lui envoient.

En définitive, cette première audience n’est pas allée plus loin que ça et la prochaine se tiendra jeudi 14 Novembre au même endroit.

Autre chose qu’il semble opportun de souligner c’est l’interdiction faite par le juge Mamadou Sagna aux journalistes d’immortaliser les temps forts de cette audience par prise d’images ou de sons.



 


vendredi 7 novembre 2014

FAO : Deuxième conférence internationale sur la nutrition(CIN2)



Dans le cadre de l’effort internationale  pour la lutte contre la mal nutrition dans le monde une rencontre se tiendra du 19 novembre  au 21 novembre 2014 à Rome en Italie  qui va réunir les gouvernements de plusieurs membres.
Organisée conjointement par l’Organisation des nations unies pour l'alimentation et l'agriculture et l’OMS, c'est une rencontre au cours de la quelle sera faite la déclaration de Rome sur la nutrition  un document dans lequel les politiques s’engage à la mise en œuvre des mesures prisent par les pays engagés dans ce domaine.
Il sera également question du cadre d’action stratégique document de mise en œuvre technique de la feuille de route de la FAO par rapport à la situation de nutrition dans le monde.
L’ancien secrétaire générale de l’ONU  Koffi Annan sur la rencontre «Les gouvernements doivent de tout urgence adopter les politiques adéquates et mobiliser les ressources nécessaires pour augmenter la sécurité alimentaire et nutritionnelle, en particulier dans les pays en développement» quand au  président bolivien il a rappelé la nécessité de considérer la nutrition comme un « droit fondamental » et un «devoir des Etats et des gouvernements » qu'il convient de garantir « pour la vie, les communautés et l’humanité ».
Il faut noter que dans le monde  200 millions de personnes sont confrontées à la sous-alimentation en moins qu’il y a 20 ans, mais 805 millions se couchent encore le ventre creux chaque jour, soit 1 personne sur 9

Kairaba Diaby