mercredi 29 avril 2015

Roger Mansaré, DPE de Pita : « Je demande aux jeunes de s’occuper de leurs études et d’abandonner la politique politicienne »









Nommé à la tête de ladirection préfectorale de l’Education (DPE) en 2011, M. RogerMansaré a accordé récemment une interview à votre mensuel d’informations générales. A cet effet, il a été question avec lui de l’avancement des programmes scolaires,des mesures sanitaires   prises contre l’épidémie Ebola, le taux de scolarité dans sa localité, etc. Lisez….
Univers Jeunes : Avant d’évoquer d’autres questions, commençons par la présentation de votre Direction.
M. Mansaré : Merci de m’avoir donné l’opportunité de m’exprimer dans votre journal UNIVERS JEUNES. Je voudrais en amont vous faire une petite présentation de la direction préfectorale de l’éducation de  Pita laquelle je dirige. La DPE de Pita est structurée en sections. Vous avez la section pédagogique, celle des ressources humaines, celle de la planification, de l’éducation non formelle et le secrétariat.
Mais dans chaque section, il y a des cellules, dont vous avez, de chefs de  cellulenotamment sport, examen, inspection et la cellule formation continue  qui relèvent de la section pédagogique. Au niveau de la planification, il y a la cellule statistique.  Nous avons des délégués  dans les sous-préfectures dénommées délégués scolaire de l’enseignement élémentaire (DSE),  qui jouent le rôle d’interface entre nos partenaires à la base(les élèves) et la DPE. Ceux-ci  sont au nombre 13. Mais, dans la commune urbaine, nous avons deux DSE, celle de Pita et  de  Guémè. Tout est géré par le directeur préfectoral de l’Education de Pita.
Comment se porte le système éducatif de Pita ?
Le système éducatif se porte très bien. D’abord, il faut dire que sur le plan de la scolarisation, nous sommes en avance ; parce que  si vous prenez les écoles primaires, au titre de 2014-2015, la préfecture  regorge280écoles primaires au total dont  vingt-cinq écoles privées seulement au niveau élémentaires et 25 établissements secondaires dont  9 privées avec un total de  954 145 mille  salles de classes. Les effectifs sont au nombre de 40098 élèves pour l’enseignement élémentaire dont 19344  filles ; 5655  aux secondaires, soit 2356  filles.
Le taux de scolarisation varie entre 75 et 76% et parmi les sous-préfectures, il n’y a que deux qui sont déclarées zones rouges, c’est-à-dire qui ont un taux de scolarité faible par rapport aux autres. Il s’agit de Gongoré et de Maci.
L’année scolaire 2014- 2015 a connu un retard au niveau de l’ouverture des classes à cause de l’épidémie d’Ebola. Ce retard de l’ouverture scolaire n’a-t-il pas affecté le programme normal des cours au sein de votre préfecture ?
J’avoue cela n’a pas  eu de répercussions. Parce que le programme qui a été établi par l’Inspection générale de l’éducation  est très bon. Dans ce programme, toutes les dispositions sont prises pour que les cours puissent être achevés. Vous avez au niveau de l’enseignement élémentaire, le prolongement  des cours  jusqu’au 31 juillet, au niveau secondaire,  nous aurons   160 jours et au niveau élémentaire  150 jours. Mais, cette fois-ci, il n’y aura pas de congés, donc c’est pour vous dire que toutes les conditions sont réunies pour le bon fonctionnement des  cours. Pour mieux finaliser les programmes,  une stratégie a été mise en place. L’élémentaire, c’est de 8h à 12h et 15 H 17h, du  lundi au mercredi, et les jeudis et samedis c’est  de 8H à 12h.
Il faut dire  que cette année, les examens auront lieu pendant le mois d’août. Ça sera une période difficile, mais exceptionnelle.
Les écoles ont bénéficié des kits sanitaires leur permettant de faire face à l’épidémie  Ebola dans le milieu scolaire. Est-ce que votre préfecture a  suffisamment  reçu des kits ?
Je puis vous dire vous dire que Pita a reçu suffisamment  de kits. En dehors de ce que le ministère de l’Enseignement pré-universitaire et de l’Alphabétisation a envoyé, il y a eu d’autres ONG qui se sont impliquées sur ce plan. Toutes les écoles ont été dotées. Ce qui fait, qu’aucun cas n’est  enregistré dans notre préfecture   depuis l’ouverture. Tous les enseignants ont bénéficié d’une formation  dans le sens de la lutte contre ce virus.
Qui parle d’enseignement de qualité, parle forcément d’encadreurs compétents  dotés des documents pédagogiques répondant aux normes scolaires en vigueur. Votre préfecture dispose-t-elle des enseignants de qualité et des documents didactiques en quantité ?
Au niveau du  secondaire, nous avons un manque d’enseignants à gagner d’une quarantaine. Par contre,  au niveau de l’élémentaire, nous avons procédé à la  multi gradation, c’est-à-dire dans une classe, vous pouvez retrouver deux  niveaux, la 5e et 6e année. Et au niveau du secondaire, nous avons mis des enseignants en cheval. Il y a eu d’autres stratégies qu’on a procédées, c’est le retour des enseignants retraités reconvertis  en qualité  des contractuels d’Etat. Nous avons aussi négocié avec des enseignants communautaires qui sont  recrutés par la communauté. Le mois de mars dernier, nous avons remonté 119 enseignants au niveau du ministère pour qu’ils deviennent des contractuels d’Etat. Mais pour le moment, nous attendons et on n’aurait appris que le  dossier a été signé. Il reste les mesures d’accompagnement et ça se trouve au ministère des finances.
L’ensemble de ces mesures font que nous avons un taux d’admis de 60 à 65% au niveau des examens chaque année.
La région  de Mamou a été choisie pour abriter les festivités de l’an 56ede notre indépendance nationale. Qu’est-ce que la DPE de Pita a-t-elle bénéficié ?
Je dois vous dire que très malheureusement notre DPE  n’a pas bénéficié de quelque chose. Parce que tout simplement,elle n’a pas été  prévue  dans le budget. Mais à côté de notre  direction, l’Etat est en train de construire   un autre bâtiment  pour nous.
Je termine en disant aux jeunes  de s’occuper de  leurs études, d’abandonner la politique politicienne, aussi d’être unis, car l’avenir leur appartient.
Propos recueillis par Mamadou 3 Diallo, envoyé spécial 

Guinée, crise politique: Quand ces vieux politiciens cesseront de faire périr la jeunesse ?


 Après une série de tensions notées ces derniers jours en Guinée, une déclaration a été faite par le gouvernement pour rassurer qu’il travaillait à trouver un point de convergence sur les propositions concrètes de dialogue qui prendraient en compte certaines préoccupations de l’opposition.
Mais c’était sans compter avec la maladresse  du président Alpha Condé qui, à sa sortie médiatique sur les ondes de nos confrères de la voix de l’Amérique  a remis de l’huile sur le feu compromettant ainsi la perspective d’un dialogue entre pouvoir et opposition.
« La Commission électorale nationale indépendante(CENI), a présenté un chronogramme que tout le monde a vu. Avec toute la meilleure volonté du monde, la Commission a démontré qu’on ne pouvait techniquement organiser les élections communales avant 2016. Le chronogramme est là. La Céni l’a présenté aux partis politiques et à la communauté internationale, et tout le monde voit l’incapacité. Même si on voulait organiser les élections municipales, ce ne serait pas possible avant 2016 », prêche-t-il à qui voulait l’entendre.
Avant d’ajouter : « L’élection principale, c’est quand même l’élection présidentielle, poursuit le président guinéen. Il y a une date impérative fixée par la Constitution. Au-delà de cette date, s’il n’y a pas une élection présidentielle, il n’y a plus de pouvoir».
Plus loin, il indique que « les forces de l’ordre n’ont pas utilisé les armes à feu sur les différents manifestants, plutôt  se sont les manifestants  armés de fusils traditionnels qui ont tiré sur les forces de l’ordre »
Alpha Condé remet en cause,  l’opposition intensifie les marches.
Cet aveu est très mal accueilli du côté de l’opposition, pour le Chef de file de l’opposition, Cellou Dalein Diallo « La guinée a un président qui ne dit pas la vérité, et ça c’est grave pour un état comme le nôtre ».
 Dans ces pareilles  circonstances  c’est l’avenir de la   jeunesse qui est en jeu, une jeunesse qui est pris en otage par cette classe politique dans son ensemble, une jeunesse qui  est entre la peste et le choléra.
Si non  en  aucun  cas on peut continuer à tirer à balles réelles sur une couche juvénile qui a tant souffert, encore moins de leur emprisonner ou de leur faire sortir dans la rue pour des questions électoralistes, alors que  leurs enfants se trouvent du coté l’occident en train d’acquérir de nouvelles connaissances requises, et au finish revenir gouverner ceux-là qui sortaient dans la rue. Maintenant la grosse question qu’on se pose à quand ces vieux politiciens cesseront  de faire périr la jeunesse ?
Une jeunesse marginalisée, parce qu’aucune perspective d’emploi n’est établie et même des stages ou des formations supplémentaires. Avec ces crises, la  jeunesse devrait  être mise à l’abri, surtout il y a eu de dizaines de mort, de blessés et d’emprisonnements entre elle.
Il faut noter que de  part et d’autres, il y a des manquements, qu’il faut atténuer dès maintenant avant que la situation  ne  se complique davantage.

Karaiba Diaby tel: 654 34 35 60


Sénégal : Le PDS dansla tourmente


Depuis la désignation de Karim Wade comme candidat du parti démocratique sénégalais à la  prochaine présidentiellede 2017, jusqu’àsa condamnation à 6 ans de prison ferme pour enrichissement illicite, le PDS passe des moments troubles.

 Les soucis ne sont pas prêts à s’arrêter car l’un des ténors et non des moindres en la personne de Ousmane N’déné  N’diaye vient de jeter l’éponge dans le but de créer son propre parti politique.
L’ex premier ministre d’Abdoulaye Wade quitte donc le navire  de ce dernier qui est son mentor. Pour cause, selon N’diaye, le choix porté sur la personne de son fils Karim pour représenter le PDSà la présidentielle est un débat qui a déjà été faussé dans la mesure où il ne serait que la volonté unique de Abdoulaye Wade et Son ambition à maintenir coûte que coûte la candidature de son fils.
Le principal parti d’oppositionsénégalaisse retrouve ainsi face à un risque d’implosion  avec le départ de l’ancien cacique du régimewade. Car ce choix ne fait pas l’unanimité comme on veut le faire croire mais surtout le maintien de la candidature de Karim en dépit de sa condamnation aura été la goûte d’eau qui a fait déborder le vase.
Dans l’optique de la présidentielle de 2017,SND compte faire cavalier seul avec sa formation politique pour affronter Macky Sall.
Pire, le PDS maintient la candidature de Karim wade  malgré sa condamnation et ne compte pas designer un candidat de substitution pour représenter le parti en 2015 à la présidentielle.

Mamy Gueye,  Dakar       Pour    univers jeunes

Entretien exclusif: El hadj Ibrahima Diallo, Préfet de Pita : « J’invite les jeunes de Pita une fois encore à rester soudés et de ne pas céder à la manipulation »



Nommé, il ya de cela huit mois à  la tête de la  préfecture de Pita, située environ 400 kilomètres de la Capitale Conakry, El hadj Ibrahima Diallo, dans une interview  accordée à notre rédaction, évoque la situation de sa juridiction administrative.  Il revient également sur l’organisation du 56e anniversaire de l’indépendance guinéenne prévue à Mamou.  
Univers jeunes :M. le préfet, faites-nous la présentation de Pita ?
La préfecture de Pita est l’une des localités de la région administrative de Mamou. Elle  a une superficie de  4320 mètres carrés avec une population de 239 mille habitants répartis comme suit : , 105234 hommes, 233402 femmes. La densité est de 55 habitants au km². La population agricole est estimée à 138 126 personnes. Elle compte 11 sous-préfectures,1 12 districts, plus la commune urbaine composée de dix quartiers.
Comment se porte la préfecture de Pita ?
Cette préfecture se porte très bien. Depuis mon arrivée  ici, tout le monde se mobilise pour préserver la paix et la quiétude sociale.
La région de Mamou abrite les festivités de l’an 56ede l’indépendance guinéenne. Quelle a été la part de Pita en matière d’infrastructures ?
Vous savez, le Président de la république, dans le souci de désenclaver les régions et villes à l’intérieur du pays,  a entamé une tournée de festivités  dans les différentes régions,depuis son accession au pouvoir. C’est ainsi après Boké et Nzérékoré, il a décidé  de donner cette fois-ci, le projet à la région de Mamou, où plus de 70 infrastructures ont été réalisées à Mamou, environ 15  à Dalaba, et une vingtaine à Pita. Parmi ces projets réalisés dans la préfecture de Pita, vous avez le centre d’orphelinat, le palais de justice, la résidence du préfet, le bloc administratif, le centre  d’auto-formation pour les femmes dénommé CAAF, la maison de jeunes, les logements du commandant de la gendarmerie, de la police et de leurs adjoints sont entièrement reconstruits. Il y a également la grande mosquée, la gare routière de Bendougou, le grand marché et tant d’autres,  qui avoisinent les  100 milliards de francs guinéens.
Aujourd’hui, cette ville est neuve. Tous les bâtiments qui ont été détruits en 2007, sont rénovés. Au-delà de toutes ces réalisations, mais il n’ya pas que ça, le président a prévu une autre initiative. Il s’agit du projet d’électrification de l’ensemble des sous-préfectures de la Guinée. Il a offert   à chacune des sous-préfectures de Pita 50 lampadaires, donc ceux-ci seront livrés et  installés bientôt  dans ces sous-préfectures.
Ensuite, il y a un autre projet d’électrification  rurale aussi prévue par le Chef de l’Etat, où 31 localités  de la Moyenne guinée et la Basse guinée  en seront bénéficiaires.  Pita seule bénéficie l’électrification de Bomboli, BourouwalTapé,Sintaly, Kokoulo, TimbiMadina et de Pita centre. Autre  projet remarquable, c’est la construction très prochainement d’une usine de conservation de la pomme de terre à TimbiMadinaet le gouvernement va offrir une zone industrielle à Sintalyoù un terrain de 110 hectares a été trouvé. Le projet de l’hôpital international qui sera  aussi construit dans la forêt  de Bendougou, par le fonds koweitienque le président a obtenu  et çà c’est en cours d’exécution.
Vous avez parlé de beaucoup de projets réalisés par le président de la république dans votre région et préfecture, mais il se trouve que la voirie urbaine entre Mamou, Dalaba et Pita est dans un état critique. Expliquez-vous  cet état de fait ?
J’avoue que le président a pensé à toutes ces questions. D’ailleurs,  Mamou a eu une vingtaine de  kilomètres de routes bitumées et Pita aussi a eu un projet de  5 kilomètres  de route. Une société chinoise qui réalisera ce projet a séjourné ici. Mais plus loin, nous avons demandé au président de la république de réajuster pour nous à 10 kilomètres, donc actuellement le dossier se trouve au ministère des Travaux public.
Notre pays traverse une crise sanitaire depuis plus d’une année. Quelle est la situation  épidémiologique dans votre préfecture ?
C’est vrai à un moment donné, Pita était sur la zone rouge. Cinq cas ont été confirmés. Vous savez  au-delà de joindre les efforts consentis par l’OMS, l’Unicef, la croix rouge, la Coordination nationale et le gouvernement, par la  collaboration  des citoyens et les structures sanitaires de notre préfecture, nous avons pu mener des sensibilisations jusqu’à ce que les cas enregistrés aient été traités, et depuis le 25 Octobre aucun cas n’a été enregistré. 
La préfecture de Pita était  l’une des villes de références en Guinée en termes d’approvisionnement  d’eau et d’électricité. Mais de nos jours, ces denrées sont devenues rares. Qu’est-ce qui explique cette desserte ?
Vous savez, le barrage de Kinkon qui est là, sert la ville de Labé, Pita, Mamou, Dalaba, mais le manque d’eau,  il y a de cela deux  mois, a fait que la production est réduite. Néanmoins, ce problème   sera bientôt réglé, surtout avec la connexion de Kaleta.
Votre mot de la fin ?
Mes mots de la fin, je voudrais dire aux citoyens de Pita de continuer à préserver la paix comme ils l’on fait depuis mon arrivée, de se mobiliser derrière le Président Alpha Condé,  qui  a dédié son mandat à nos préfectures, au-delà des jeunes et femmes  à qui, il dédié  en prélude.Donc, j’invite les jeunes de Pita  une fois encore à  rester soudés, de ne pas  céder à la manipulation, surtout de dire non à la casse, d’ailleurs  comme ils l’ont observé.
Entretien réalisé par Mamadou 3 Diallo, envoyé spécial
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