mercredi 29 avril 2015

Guinée, crise politique: Quand ces vieux politiciens cesseront de faire périr la jeunesse ?


 Après une série de tensions notées ces derniers jours en Guinée, une déclaration a été faite par le gouvernement pour rassurer qu’il travaillait à trouver un point de convergence sur les propositions concrètes de dialogue qui prendraient en compte certaines préoccupations de l’opposition.
Mais c’était sans compter avec la maladresse  du président Alpha Condé qui, à sa sortie médiatique sur les ondes de nos confrères de la voix de l’Amérique  a remis de l’huile sur le feu compromettant ainsi la perspective d’un dialogue entre pouvoir et opposition.
« La Commission électorale nationale indépendante(CENI), a présenté un chronogramme que tout le monde a vu. Avec toute la meilleure volonté du monde, la Commission a démontré qu’on ne pouvait techniquement organiser les élections communales avant 2016. Le chronogramme est là. La Céni l’a présenté aux partis politiques et à la communauté internationale, et tout le monde voit l’incapacité. Même si on voulait organiser les élections municipales, ce ne serait pas possible avant 2016 », prêche-t-il à qui voulait l’entendre.
Avant d’ajouter : « L’élection principale, c’est quand même l’élection présidentielle, poursuit le président guinéen. Il y a une date impérative fixée par la Constitution. Au-delà de cette date, s’il n’y a pas une élection présidentielle, il n’y a plus de pouvoir».
Plus loin, il indique que « les forces de l’ordre n’ont pas utilisé les armes à feu sur les différents manifestants, plutôt  se sont les manifestants  armés de fusils traditionnels qui ont tiré sur les forces de l’ordre »
Alpha Condé remet en cause,  l’opposition intensifie les marches.
Cet aveu est très mal accueilli du côté de l’opposition, pour le Chef de file de l’opposition, Cellou Dalein Diallo « La guinée a un président qui ne dit pas la vérité, et ça c’est grave pour un état comme le nôtre ».
 Dans ces pareilles  circonstances  c’est l’avenir de la   jeunesse qui est en jeu, une jeunesse qui est pris en otage par cette classe politique dans son ensemble, une jeunesse qui  est entre la peste et le choléra.
Si non  en  aucun  cas on peut continuer à tirer à balles réelles sur une couche juvénile qui a tant souffert, encore moins de leur emprisonner ou de leur faire sortir dans la rue pour des questions électoralistes, alors que  leurs enfants se trouvent du coté l’occident en train d’acquérir de nouvelles connaissances requises, et au finish revenir gouverner ceux-là qui sortaient dans la rue. Maintenant la grosse question qu’on se pose à quand ces vieux politiciens cesseront  de faire périr la jeunesse ?
Une jeunesse marginalisée, parce qu’aucune perspective d’emploi n’est établie et même des stages ou des formations supplémentaires. Avec ces crises, la  jeunesse devrait  être mise à l’abri, surtout il y a eu de dizaines de mort, de blessés et d’emprisonnements entre elle.
Il faut noter que de  part et d’autres, il y a des manquements, qu’il faut atténuer dès maintenant avant que la situation  ne  se complique davantage.

Karaiba Diaby tel: 654 34 35 60


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