lundi 25 avril 2016

Mines : Action Mines dissémine le rapport ITIE 2013


Après  l’étape de l’Université internationale de Conakry  (UNIC), mardi  19 avril, où la série de conférence –débats a  été lancé, l’ONG Action Mines  a amorcé un  processus de   vulgarisation du contenu du rapport dans certaines universités de la capitale, c’est dans cette optique qu’elle  était ce samedi 23 avril à l’Université Roi Mohamed VI. Ceci pour   mieux imprégner les étudiants du  rapport  2013 de l’Initiative  pour la  transparence dans les industries extractives (ITITE).
 Cette séance  bénéficie de l’appui des conseils  des étudiants pour la transparence  dans les industries extractives (CETIE) qu’elle a mis en place en 2015. L’objectif de cette rencontre était d’échanger avec les futurs cadres du pays sur le processus ITIE en général, mais spécifiquement du contenu de son rapport 2013.
Dans son discours, le président de l’ONG Action Mines, Amadou Bah, a  martelé  que le but   de cette conférence est de partager  le contenu du rapport ITIE 2013 avec  les  étudiants, dont d’ailleurs nous trouvons utile dans les universités guinéennes. En plus, « vous êtes  les mieux indiqué,  ensuite le porte flambeau de la nation,  également les responsables de demain, mais au-delà, vous êtes aussi la couche la plus  nombreuse en termes de pourcentage dans notre pays ».
Poursuivant son intervention, il a indiqué que «c’est pourquoi, Action Mines  estime  que ce rapport vous permet de savoir les recettes de l’Etat issues des entreprises minières, mais aussi d’appréhender les réalisations de  nos autorités par rapport à la gestion de ces fonds ».
Sur ce, « nous vous demandons une fois encore  de s’intéresser  aux sujets d’intérêt national, ce qui vous permettra non seulement  de cerner les affaires publiques, encore   d’avoir  un certain nombre d’informations  qui vous facilitera  l’interprétation des données ».
De son côté le conférencier,  Abdoulaye Soumah, responsable de la communication et passation des marchés  au secrétariat exécutif de l’ITIE Guinée, affirme  tout d’abord  «  en amont, nous allons  parler de l’ITIE, mais aussi de son  rapport  2013. Si les revenus issus du secteur minier sont bien géré, ça peut nous faire avancer, cependant, si  c’est le contraire, ça peut  nous amener  à des guerres civiles et d’autres, comme fut le cas du Libéria et de  la Sierra Leone »
Parlant des conditions dans lesquelles,  le rapport  ITIE 2013 a été élaboré, M. Soumah  a fustigé que « ce rapport  a été accouché dans la douleur. Ce qui devrait être fait pendant deux semaines, a plutôt pris deux mois et demi, un fait qui s’explique par le processus électoral de 2015, dont presque tous les responsables des régies financières de l’Etat (BCRG, CNSS, le CPDM, ANAIM etc…)   étaient en campagne ». En ce qui concerne, le contenu de ce  rapport, le conférencier  a avoué que le périmètre des collecteurs  a  été élargi cette fois-ci, comparativement aux années antérieures.
« Parmi les 455 sociétés minières en Guinée, le rapport  a tenu compte que  de 33 entreprises minières, c’est-à-dire celles qui ont atteint le seuil de matérialité qui est  estimé à 700 millions de francs guinéens, autrement dit  celles qui ont effectué des paiements significatifs. Dans ce lot, figurent la SMD, SAG, SBK, CBG, et tant d’autres. Le montant total de ces paiements s’élève à 2084 290 088 GNF soit 301 164 USD »
Pour améliorer les prochains rapports, des recommandations ont été émises par le conciliateur, dont entre autre, sensibiliser le gouvernement et les partenaires techniques d’allouer les moyens nécessaires à l’ITIE Guinée. Ces ressources pourront être affectées en priorité à faire évoluer le périmètre etc…..   
Le conférencier note enfin que  certes le rapport a été établit  dans des conditions  difficiles, mais il a été qu’à même bien fait et cela a permis à la Guinée d’éviter  des sanctions au niveau du secrétariat international de l’ITIE, d’où son  importance.  Aujourd’hui, notre principale  difficulté  rencontrée au sein de notre  structure,  « c’est le manque  de moyens  financiers, c’est pourquoi d’ailleurs, on n’arrive pas à atteindre nos objectifs»
La rencontre a pris fin  par des questions réponses entre  participants et les membres de l’ONG Action Mines.
      Mamadou Diallo


jeudi 21 avril 2016

Mines : la vulgarisation du rapport ITIE 2013 au centre des débats dans les universités de Conakry

Pour mieux imprégner les étudiants du  rapport  2013 de l’Initiative  de transparence dans les industries extractives (ITITE), l’ONG Action Mines a amorcé un processus de vulgarisation du contenu du rapport dans certaines universités de la capitale. La série des conférences-débats a démarré mardi 19 avril par l’université internationale de Conakry (UNIC).
 AMINES bénéficie de l’appui des conseils  des étudiants pour la transparence  dans les industries extractives (CETIE) qu’elle a mis en place en 2015. L’objectif de cette rencontre était d’échanger avec les futurs cadres du pays sur le processus ITIE en général, mais spécifiquement du contenu de son rapport 2013.
D’entrée de  jeu, le président de l’ONG Action Mines, Amadou Bah, a indiqué que le but de cet échange est d’expliciter aux étudiants le rapport  ITIE 2013, afin de leur permettre d’avoir  un certain nombre d’informations  leur permettant d’interpréter le contenu du rapport.

 Pour le conférencier,  Abdoulaye Soumah, responsable de la communication et passation des marchés  au secrétariat exécutif de l’ITIE Guinée, le rapport a été élaboré  certes dans des conditions  difficiles, mais il a été qu’à même bien fait et cela a permis à la Guinée d’éviter  des sanctions au niveau du secrétariat international de l’ITIE, d’où l’importance du présent rapport.
Parlant des difficultés  rencontrées au sein de leur structure, M. Soumah a souligné que  « notre véritable difficulté c’est le manque  de moins financiers, c’est pourquoi d’ailleurs, on n’arrive pas à atteindre nos objectifs »
La rencontre a pris fin  par des questions réponses entre  participants et les membres de l’ONG Action Mines.  Ce cadre de concertation se poursuivra le samedi prochain à l’Université Roi Mohamed VI.
      Mamadou Diallo