mercredi 29 avril 2015

Entretien exclusif: El hadj Ibrahima Diallo, Préfet de Pita : « J’invite les jeunes de Pita une fois encore à rester soudés et de ne pas céder à la manipulation »



Nommé, il ya de cela huit mois à  la tête de la  préfecture de Pita, située environ 400 kilomètres de la Capitale Conakry, El hadj Ibrahima Diallo, dans une interview  accordée à notre rédaction, évoque la situation de sa juridiction administrative.  Il revient également sur l’organisation du 56e anniversaire de l’indépendance guinéenne prévue à Mamou.  
Univers jeunes :M. le préfet, faites-nous la présentation de Pita ?
La préfecture de Pita est l’une des localités de la région administrative de Mamou. Elle  a une superficie de  4320 mètres carrés avec une population de 239 mille habitants répartis comme suit : , 105234 hommes, 233402 femmes. La densité est de 55 habitants au km². La population agricole est estimée à 138 126 personnes. Elle compte 11 sous-préfectures,1 12 districts, plus la commune urbaine composée de dix quartiers.
Comment se porte la préfecture de Pita ?
Cette préfecture se porte très bien. Depuis mon arrivée  ici, tout le monde se mobilise pour préserver la paix et la quiétude sociale.
La région de Mamou abrite les festivités de l’an 56ede l’indépendance guinéenne. Quelle a été la part de Pita en matière d’infrastructures ?
Vous savez, le Président de la république, dans le souci de désenclaver les régions et villes à l’intérieur du pays,  a entamé une tournée de festivités  dans les différentes régions,depuis son accession au pouvoir. C’est ainsi après Boké et Nzérékoré, il a décidé  de donner cette fois-ci, le projet à la région de Mamou, où plus de 70 infrastructures ont été réalisées à Mamou, environ 15  à Dalaba, et une vingtaine à Pita. Parmi ces projets réalisés dans la préfecture de Pita, vous avez le centre d’orphelinat, le palais de justice, la résidence du préfet, le bloc administratif, le centre  d’auto-formation pour les femmes dénommé CAAF, la maison de jeunes, les logements du commandant de la gendarmerie, de la police et de leurs adjoints sont entièrement reconstruits. Il y a également la grande mosquée, la gare routière de Bendougou, le grand marché et tant d’autres,  qui avoisinent les  100 milliards de francs guinéens.
Aujourd’hui, cette ville est neuve. Tous les bâtiments qui ont été détruits en 2007, sont rénovés. Au-delà de toutes ces réalisations, mais il n’ya pas que ça, le président a prévu une autre initiative. Il s’agit du projet d’électrification de l’ensemble des sous-préfectures de la Guinée. Il a offert   à chacune des sous-préfectures de Pita 50 lampadaires, donc ceux-ci seront livrés et  installés bientôt  dans ces sous-préfectures.
Ensuite, il y a un autre projet d’électrification  rurale aussi prévue par le Chef de l’Etat, où 31 localités  de la Moyenne guinée et la Basse guinée  en seront bénéficiaires.  Pita seule bénéficie l’électrification de Bomboli, BourouwalTapé,Sintaly, Kokoulo, TimbiMadina et de Pita centre. Autre  projet remarquable, c’est la construction très prochainement d’une usine de conservation de la pomme de terre à TimbiMadinaet le gouvernement va offrir une zone industrielle à Sintalyoù un terrain de 110 hectares a été trouvé. Le projet de l’hôpital international qui sera  aussi construit dans la forêt  de Bendougou, par le fonds koweitienque le président a obtenu  et çà c’est en cours d’exécution.
Vous avez parlé de beaucoup de projets réalisés par le président de la république dans votre région et préfecture, mais il se trouve que la voirie urbaine entre Mamou, Dalaba et Pita est dans un état critique. Expliquez-vous  cet état de fait ?
J’avoue que le président a pensé à toutes ces questions. D’ailleurs,  Mamou a eu une vingtaine de  kilomètres de routes bitumées et Pita aussi a eu un projet de  5 kilomètres  de route. Une société chinoise qui réalisera ce projet a séjourné ici. Mais plus loin, nous avons demandé au président de la république de réajuster pour nous à 10 kilomètres, donc actuellement le dossier se trouve au ministère des Travaux public.
Notre pays traverse une crise sanitaire depuis plus d’une année. Quelle est la situation  épidémiologique dans votre préfecture ?
C’est vrai à un moment donné, Pita était sur la zone rouge. Cinq cas ont été confirmés. Vous savez  au-delà de joindre les efforts consentis par l’OMS, l’Unicef, la croix rouge, la Coordination nationale et le gouvernement, par la  collaboration  des citoyens et les structures sanitaires de notre préfecture, nous avons pu mener des sensibilisations jusqu’à ce que les cas enregistrés aient été traités, et depuis le 25 Octobre aucun cas n’a été enregistré. 
La préfecture de Pita était  l’une des villes de références en Guinée en termes d’approvisionnement  d’eau et d’électricité. Mais de nos jours, ces denrées sont devenues rares. Qu’est-ce qui explique cette desserte ?
Vous savez, le barrage de Kinkon qui est là, sert la ville de Labé, Pita, Mamou, Dalaba, mais le manque d’eau,  il y a de cela deux  mois, a fait que la production est réduite. Néanmoins, ce problème   sera bientôt réglé, surtout avec la connexion de Kaleta.
Votre mot de la fin ?
Mes mots de la fin, je voudrais dire aux citoyens de Pita de continuer à préserver la paix comme ils l’on fait depuis mon arrivée, de se mobiliser derrière le Président Alpha Condé,  qui  a dédié son mandat à nos préfectures, au-delà des jeunes et femmes  à qui, il dédié  en prélude.Donc, j’invite les jeunes de Pita  une fois encore à  rester soudés, de ne pas  céder à la manipulation, surtout de dire non à la casse, d’ailleurs  comme ils l’ont observé.
Entretien réalisé par Mamadou 3 Diallo, envoyé spécial
622 05 22 10/655 74 11 37

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