jeudi 18 décembre 2014

Guinée : alerte! au piratage informatique

   
Attention ! Les tentatives de piratage sur le net sont monnaie courantes. Pour preuve, Abdoul karim Diallo,journaliste de profession, viens de tomber dans le piège des pirates du web: son compte ‘’Gmail ‘’ a été bloqué et  ne peux plus y accéder.

Comment cela est-il arrivé ?

Il a reçu un message de «Gmail» lui demandant de fournir immédiatement son mot de passe, sans cela son compte sera bloqué. prestement  M.Diallo a  répondu au mail, et depuis lors, il n’arrive plus à accéder à son compte GMAIL. En fait, son mot de passe a été changé par les pirates.
Une fois qu’ils ont eu accès à son compte, les pirates ont envoyé un message très bizarre à tous ses contacts y comprit son rédacteur en chef. Dans ce message, le faux ‘’Abdoul Karim Diallo ‘’ dit être dans une situation de grand danger, qu’il ne peut décrocher le téléphone et demande qu’on lui réponde très rapidement car c’est une question de vie ou de mort.
Voici le message en question

‘’ Bonsoir, 
dis-moi, où es tu actuellement. J’ai besoin de ton aide.
Contacte-moi par e-mail en toute discrétion, car je suis injoignable
sur mon portable. Je reste en attente de tes nouvelles ‘’.

Là, s’enclenche une autre tentative de magouille avec pour victime ceux qui répondront au message.
Monsieur Diallo,ayant compris ce qui se tramait a aussitôt alerté ces contact en leur  balançant le message ci-haut et en leur demandant de ne pas y répondre 

 "S’il vous plait, des que vous recevez un tel message ne répondez pas !!!!!!!!!!!"

Cette mauvaise expérience montre qu’il ne faut jamais répondre à un mail qui vous demande d’envoyer votre mot de passe, nom de compte, compte bancaire… Gmail et les autres gestionnaires de boîtes mail n’ont pas besoin de ces informations, puisqu'ils les connaissent dès l’ouverture de votre compte. Toutes les demandes de ce genre sont destinées à vous piéger pour prendre possession de votre messagerie.

Ne donnez jamais votre mot de passe. Sous aucun prétexte !

Diallo Mamadou Aliou

mercredi 17 décembre 2014

URGENT : Un meeting géant prévu par l’opposition le 7 janvier


L’opposition guinéenne, opte pour un meeting géant le 7 janvier prochain, sur l'esplanade du stade de Conakry à la sortie de leur ce mercredi.

En conclave ce mercredi 17 décembre au QG  du chef de file de l’opposition guinéenne à Hamdallaye CBG. Elhadj Cellou Dalein Diallo, Aboubacar Sylla, Jean Marc Telliano, Alpha Ibrahima Sila Bah, Mouctar Diallo, Faya François Bourouno ,chargé  de communication du bureau PDN de Lansana Kouyaté. Au  sortir d’un conclave de quatre heures, ils annoncent  la reprise des manifestations politiques dès le mercredi 7 janvier 2014.
En plus de cette décision, les leaders politiques, ont décidés d'écrire une lettre en réponse au ministre de la justice garde des sceaux, Me Cheik Sako qui leur avait envoyé un courrier  leur invitant de sursoir à leur marche.
Devant l’intransigeance et le refus  du pouvoir par rapport à la reprise du dialogue politique, les opposants ont donc décidée de se faire entendre  Le bras de fer est donc relancé entre l’opposition et le pouvoir  malgré cette période d’épidémie d’Ebola.

Mamadou Aliou Diallo

666 62 25 67.


mardi 16 décembre 2014

Le Forum Civil Guinéen évoque la question de l’ouverture des classes


 
Dans une conférence de presse tenu ce mardi 16 décembre 2014 à la maison de la presse à Coléah, le forum civil guinéen a tiré la sonnette d’alarme et réclamer aux autorités de mettre en œuvre  des stratégies  pour  la réouverture des classes dans un bref délai.

Animée par le président de l’ONG, Monsieur balaya Diallo a organisée cette conférence de presse pour attirer l’attention sur un fait selon lui très grave, pour  lui l’ecole était sensé  ouvrir ces portes depuis le mois d’octobre, aujourd’hui  cela fait  déjà deux mois et que rien n’est fait  pour aller vraiment dans le sens de l’ouverture des classes  « aujourd’hui, nous voulons attirer l’attention parce qu’il ya des guinéens qui vont à l’ecole et d’autres qui n’y vont pas. L’ecole française fonctionne l’ecole franco guinéenne fonctionne ;pourquoi les autres écoles ne fonctionnent pas ,les précautions qui ont été prisent par ces écoles peuvent être prisent  par les autres écoles ,parce que il ya une petite délinquance aujourd’hui qui se développe dans nos quartier et que nous parents d’élèves on s’inquiète pour nos enfants ,donc c’est tout cela aujourd’hui qui nous interpelle  à aller dans le sens de l’interpellation et d’inviter ceux qui nous gouvernent et tous les responsable en charge de l’éducation pour faire valoir ce droit fondamentale ,qui est le droit à l’éducation ».
Monsieur balaya poursuit en précisant qu’il avait été annoncé que l’ouverture des classes se tiendrait le 5 janvier, mais que vu la situation aucune mesure n’est prise pour aller dans ce sens là et de marteler  que c’est  le souci de l’avenir des enfants qui les poussent  à  agir dans ce sens  afin  de dénoncer le deux poids deux mesures qu’impose cette situation et que, c’est  cela  justement  que le forum civil dénonce.
Monsieur balaya renchérit en lançant un ultimatum au autorités « dans un délai d’un mois ,si rien n’est fait dans le sens de l’ouverture des classes ,le forum civil guinéen s’engage à inviter parents d’élève , élèves et enseignements  à  porter la revendication  pour aller dans le sens  de la réouverture des classes ,parce qu’on peut prendre des précautions ,c’est possible de prendre des précautions ,aujourd’hui même dans les pires maquis ,vous trouverai de l’eau de javel , donc il ya des précautions qui sont prisent  mais moi je ne vois pas pourquoi on ne peut pas ouvrir les écoles puisque l’ecole françaises l’école libanaises sont ouvertes ;c’est une bombe à retardement ça  je vous le dit très sincèrement ,étant donner que nous sommes dans une situations fragile ,il ne faut pas en rajouter ».
La balle est donc dans le camp de nos autorités éducatives afin de prendre des mesures idoines pour mettre fin à ce désœuvrement des enfants qui il faut le reconnaitre commence à poser un véritable problème pour les parents quant à leur encadrement.

Mamadou Aliou Diallo
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lundi 15 décembre 2014

CLIMAT: Accord à l’arraché et a minima sur les engagements des pays en 2015. La lutte contre le réchauffement a ravivé le clivage Nord-Sud

 
Les sirènes de l’urgence climatique ont beau être de plus en plus stridentes, la communauté internationale a encore trouvé le temps de mégoter. Les délégations de 195 pays, réunies depuis le 1er décembre à Lima sous l’égide de l’ONU, ont, une fois de plus, dépassé les délais impartis avant de s’entendre in extremis, dimanche, sur un texte dont les enjeux ne souffrent pourtant pas d’attendre. La mission impartie à cette conférence consistait à régler dans le détail les préparatifs de l’ordre de mobilisation mondiale des nations contre le réchauffement qui doit être signé à Paris en décembre 2015.
On en serait assez éloigné, à entendre les experts. « Tous les mots sont là, justes, mais exprimés de façon extrêmement faible », lâche Pierre Radanne, observateur averti de ces conférences onusiennes. Dans un an, tous les pays, sans exclusive, seront liés par un nouvel accord de réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES), conclu dans la capitale française, pour contenir la hausse du mercure dans la limite des 2 degrés d’ici à 2100.
Le rendez-vous de Lima a permis de tisser ce lien mais il apparaît bien mince. De fait, la lenteur des négociations contrastait avec l’enthousiasme de ces derniers mois qui a suivi les engagements forts décidés par l’Union européenne, puis ceux, historiques, pris conjointement par la Chine et les Etats-Unis. Une lenteur imputable à l’inertie, somme toute classique, des puissances pétrolières, mais pas seulement. « On a aussi senti monter un grand sentiment de méfiance de la part des pays les plus vulnérables », note Teresa Ribera, la directrice de l’Institut du développement durable et des relations internationales (Iddri).

 

 Discussions figées

Ces pays craignent de ne pas y trouver leur compte dans les futurs mécanismes onusiens. Dans la capitale péruvienne, les discussions se sont figées sur la substance et la portée des contributions nationales à l’effort de guerre mondial contre les GES défendu par Ban Ki-moon, le secrétaire général des Nations unies. Une contribution qu’il est demandé à chaque pays de formaliser en 2015 pour une mise en œuvre post 2020, quand l’accord de Paris prendra effet. Le vibrant plaidoyer de John Kerry, le secrétaire d’Etat américain aux Affaires étrangères, appelant à « la responsabilité de tous », n’y aura rien fait. « On est retombé dans une bataille de tranchées », se désolait un observateur. Un temps relégué, le clivage entre les pays riches et les pays les moins avancés, qui redoutent de voir se refermer la porte du développement, a vite repris le dessus. Notamment entre le groupe très soudé des pays africains et l’Union européenne, les premiers réclamant, entre autres, de faire figurer dans leur contribution nationale les investissements très lourds d’adaptation au changement climatique, alors que la seconde a longtemps voulu n’entendre parler que des coûts liés à son atténuation.
L’accord ne ressemble sans doute pas davantage à la feuille de route espérée par les pays en développement sur les financements promis. La barre de 100 milliards de dollars d’aide annuelle en 2020 doit être atteinte, mais le chemin pour y parvenir est encore assez flou. Au final, la conférence de Lima laisse à Paris une marche bien plus haute à franchir que ne l’espérait la délégation française emmenée par Laurent Fabius, le ministre des Affaires étrangères. 


Mamadou Aliou Diallo

CULTURE:Cérémonie de remise du Trophée Protecteur des Arts et Cultures de Guinée (Deuxième Volet)

 
Le centre culturel franco guinéen a servi de cadre à l’attribution du grand prix BICIGUI,Amie des arts, Œuvre du Petit Musée en Collaboration avec la BICIGUI, l’Ambassade de France et le Centre Culturel franco Guinéen, c’est une compétition d’exposition vernissage photo  à la quelle a prix part une cinquantaine de photographes amateurs  et professionnels venant de tous les horizons du pays et placée sous le thème « Tous Contre Ebola ».

Un invité surprise

Suite à l’exposition vernissage photo tenue au siège de la BICIGUI à Kaloum, une expo aucours de laquelle on a assisté à l’exposition des photos des différents compétiteurs, le deuxième volet du TPACG (Trophée Protecteur des Arts et Cultures de Guinée) pour la remise dudit trophée au vainqueur a été clôturé au CCFG.
Dès l’Entame de la cérémonie, c’est le président de la république Alpha Condé qui a effectué le déplacement pour rehausser de sa présence la rencontre, un déplacement  qui devrait redonner un boom au cœur et au morale de la sphère culturelle quand on sait comment ce secteur est marginalisé par l’administration, c’est aussi la première fois que le président de la république effectue le déplacement pour le CCFG.
Après le discours de bienvenue prononcé par le Directeur du Centre culturel Franco-Guinéen, suivi de celui de l’ambassadeur de France Bertrand Cochery, discours  dans lequel ce dernier rappel en filigrane entre autre, l’historique du bâtiment du CCFG  qui a été inauguré à l’époque par le feu président Lansana Conté et l’ancien président Français  Jacques Chirac, c’est  avec un air décontracté et souriant que  Alpha Condé ira de son discours habituel sur Ebola  et la réconciliation nationale  « La Guinée ne doit pas avoir honte de son retard, j’assume tous les crimes soit mauvais ou bien, nous allons transformer Ebola en une Opportunité »



Moment Emouvant

 La rencontre avec l’Association des guéris d’Ebola a été le moment marquant de la soirée, quatre anciens guéris d’Ebola ont été présentés au public, et ils ont eu l’occasion de serrer la main au président, comme pour signifier qu’on ne meurt pas forcement d’Ebola et qu’après la guérison on ne représente aucun risque de contamination. Les intéressés  ont par ailleurs reçu une assistance financière  de la BICIGUI, d’une enveloppe de vingt millions de francs  guinéens.
Avant de prendre congé de l’assistance, le président passera en revu le parterre d’invités  pour des poignées de mains franches, avec un brin d’humour et de convivialité.
Et comme attendu, c’est avec un discours emprunt d’émotion que Fifi Tamsir  Niane, initiatrice de l’événement s’exprimera  « plus de 206 photos, produites par 50 photographes, celles-ci illustrent la chronique qui est Ebola, qui nous ravage ; Cette initiative a été soutenu par six ministères et la Première Dame de la république ».
Quant au président du jury  Mamadou Salifou Keita, il a remercié  tous ceux qui ont accompagnés le Petit Musée et la BICIGUI pour la réussite de l’événement. Pour Manga Fodé Touré, Directeur Général de la BICIGUI  le moment est venu de  soutenir l’art et la culture « c’est avec un grand plaisir que je m’exprime devant vous à l’occasion de cette deuxième Edition,  la BICIGUI va se consacrer à la promotion de l’art ».   

Des prestations Culturelles

Histoire de colorer la fête en ambiance, des troupes de percussionnistes, chanteuses en chœur et acrobates viendront sur scène, tenir en haleine de façon intermittente les spectateurs avec des danses traditionnelles du manding  et une mise en scène qui rappellent la fête de la mare à Baro, le publique sera particulièrement ébloui par la prestation des acrobates, qui visiblement n’ont rien  a envier à ceux d’occidents. Cette rencontre culturelle verra également, l’ambassadeur de France honoré d’un trophée, qui lui sera décerné par la directrice du Petit Musée, un acte symbolique de reconnaissance pour les efforts inlassables qu’il ne cesse d’apporte au monde des arts.

Le moment de vérité

La remise des prix va se tenir de façon ponctuelle, entrecoupée par les  prestations artistiques, avec une petite nouveauté, touche spéciale née de l’idée de l’organisatrice de l’événement  « le prix du coup de cœur »  qui sera décerné  à Camara Bakary, pour une photo mettant en scène l’union sacrée par le mariage, d’un couple, que Madame Niane appellera  « l’union contre Ebola » bien que n’étant pas prévu  par le jury comme prix, la BICIGUI fera un geste en octroyant un million de franc  à l’auteur de l’œuvre
Suivra ensuite la remises des prix officiels prévus par le jury et c’est  à Monsieur  Mamadou Diallo Sita, que le quatrième prix reviendra pour un cliché sur un enfant jouant avec un cerf volant dans les airs et sur lequel est mentionné le message ensemble  contre Ebola, il bénéficiera d’un chèque de deux millions de francs et d’un trophée.
Le troisième prix sera remporté par  Touré Momo, récompensant une prise sur des élèves  se lavant les mains  à la rentrée de la classe, en plus d’un trophée, il recevra un chèque de cinq millions de francs guinéens.
Au fur et à mesure que le voile tombe, la température monte au sien des compétiteurs, la deuxième place sera attribuée à Koundounou  Tamba  Daouda, pour un cliché sur l’inhumation du cadavre  d’un malade mort d’Ebola, où l’on aperçoit  en arrière plan un enfant en larme qui essaye de toucher le corps, mais les agents sanitaires l’en empêche. Il recevra un cheque de huit millions de francs guinéens pour son œuvre et également  un trophée.
le suspens  maintenue par le maitre de cérémonie devient insoutenable au moment de décerner le Premier prix et c’est à Kamano Fara Philipe que reviendra le trophée Protecteur des Arts et Culture de Guinée, pour une photo sur deux enfants  indexant une image sur Ebola collé à une porte, sur laquelle on peut lire le message Stop Ebola ,visiblement heureux de son sacre ;sans se gêner  il  va laisser éclater sa joie avec un cri dans la salle, son trophée sera accompagné d’un chèque de quinze millions de francs guinéens. La portée du message contenu dans la photo selon l’heureux récipiendaire du Prix  est que « même les enfants  bien qu’innocents s’intéressent à cette histoire d’Ebola » même si  par ailleurs il a reconnu que le contexte de la prise de cette photo n’était pas fortuite et qu’il a apporté sa petite touche de mise en scène.
La fête sera clôturée par l’invitation faite aux spectateurs ayant un bandeau autour du coup (préalablement revendu aux spectateurs) à rejoindre  l’estrade pour s’essayer à la dense du doundounba, danse manding de la haute Guinée qui à été symbolisée à cet effet par ce fameux  bando qui, visiblement est une histoire personnelle à Fifi et à ses anciens collaborateurs.

 Mamadou Aliou Diallo

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vendredi 12 décembre 2014

Chronique:voyage vers l'inconnu...

Il était une fois un pays à la dérive
« le bonheur est insensé, mais le chagrin est inexcusable » songeait Anaïs Nin, c’est l’histoire d’une peuplade aux rêves hantés par le cauchemar de la malédiction éternelle, dont l’âme est immaculée de l’espoir d’un jour au soleil illuminé.la lueur de l’obsession d’un avenir radieux ,une lueur qui viendra éclairer ce couloir silencieux qui depuis , toujours baignent dans ces ténèbres abyssales, c’est le récit d’un peuple au parcours jalonné d’utopie, de folie et de mélancolie, c’est surtout celui d’une nation frappée par le syndrome du recommencement perpétuel ,o ù l’on tourne la page de l’histoire avec une indifférence déconcertante.
Au cours ce périple interminable, de cette éternelle agonie jonché de balbutiement ce peuple s’est nourri d’un espoir suffoquant .S’il fallait définir la guinée la définition qui sied le mieux à mes yeux est celle d’un peuple au passé douloureux et à l’avenir incertain
Le devoir de mémoire a une porté dissuasive dans l’inconscient collectif des peuples aspirant a la réhabilitation .Nous sommes l’alpha et l’oméga du singularisme en tout genre ,prisonnier de notre propre identité nationale et historique marqué par cinquante six piges d’errances au cours desquels nous avons expérimenté nos échec inavoués de la construction d’une entité ,d’une nation où il fera bon vivre une nation dans l’imaginaire de Martin Luther King ,un peuple meltin pot ou la primauté de la capacité intrinsèque prendra le dessus sur celle de la primauté ethnique et raciale une nation où les hommes et les femmes seront jugées non pas par ce qu’ils sont mais par leur faits un pays où l’on ne jettera pas l’anathème sur une communauté ou une autre par conséquence des méfaits de quelques minorité d’individu .un pays où la liberté d’expression sera consacrée et effective un pays où le président cessera ces dérives en tout genre notamment celle de prétendre qu’une calamité puisse être une opportunité c’est en effet un négationnisme béant de la souffrance d’un peuple stigmatisé en dehors de ces frontières mais c’est surtout une atteinte à la mémoire de tous ceux ont succombées face à cette tragédie.
En cinquante six années de notre trouble existence comme état, la sentence est sans appel nous sommes réduit à constater que nous en sommes encore à l’abc du développement et de la démocratie marqués par des gouvernances successifs au leadership obsolète et empirique où la démagogie et le culte de la personnalité sont encrés dans les entrailles du système, ainsi inhibé de toute perspective , de toute vision
Ont jusque la diriges a notre pauvre destiné des marchands d’illusion qui non pour seul projet de société l’ethno stratégie et le repli identitaire, mais dans une lecture globale, plus cinq décennies après les soleils des indépendances dans l’opinion publique du continent le temps s’est arrêtés ,les ressentiments figés ,on entendrait presque par échos cette tranchante vérité de Monennenbo « eux qui aurait du être la solution il ne l’était en rien ,c’est plutôt eux le problème à la lumière de la verité »
De notre beau et magnifique pays, au pays des hommes intègres en passant par celui du camarade Houphouët et sur la presque totalité du continent l’évidence saute au yeux nous sommes durant 54 ans plongés dans un cycle infernale d’un recommencement perpétuel où les semblants de démocraties se construise sur du sable mouvant pour ensuite s’écrouler comme des châteaux de carte ,nous sommes encore réduit a porter nos espoirs de liberté et de justice sur nos grandes muettes comme c’était déjà le cas dans les après indépendances.
Notre pays en tant que pionnier de la lutte pour la liberté des peuples noirs a disposer d’eux même sans contrainte est en réalité a la dérive , dérive social, politique ,culturel, économique, a la dérive en somme et comme le malheur ne vient jamais seul et survint Ebola d’autres vous diront que c’est le symbole d’une malédiction divine ils ont surement leur raison mais en ce qui me concerne j’appellerai ça le symbole de l’inexistence d’un état fonctionnel on pas besoin de calamité qui causes des pertes en vie humaine de nos compatriotes pour se développer mais de sérénité et de paix pour réfléchir et mettre en ouvre des stratégies de développement en ce sens que la théorie de la « calamité-opportunité » cher à notre président est à réfuter car l’apparition d’une épidémie est le symbole de la défaillance ou de l’inexistence d’un système sanitaire adéquat, efficace et moderne nous avons les moyens et les opportunités de mettre en place un tel système mais c’est soit un manque de volonté politique ,ou nos ressources sont soient utilisés a mauvais essayant .
Dans des pays comme la France ou les usa la probabilité de manifestation d’une épidémie est assez faible c’est d’ailleurs ce que nous confiait claire hedon de Rfi animatrice de l’émission priorité santé lors de sa récente visite en guinée « nous sommes presque certains qu’il il ya très peu de chance qu’une épidémie de ce genre se manifeste en France » et cela est confirmé par les spécialistes.
Ceci démontre à suffisance le type de gouvernance dans lequel nous sommes, une gouvernance réactive qui n’a rien a voir avec une méthode de gestion moderne et proactive .comment une gouvernance de ce genre peut fournir des services socio de base (eau, électricité, etc.),comment peut ils créer un environnement favorable aux affaires et à la création d’industrie? Comment peut- il encourager l’entreprenariat avec toute la lourdeur administrative qui en découle ? la réponse est que l’administration d’un pays est la pierre angulaire de son développement, son efficacité est une gage de prospérité et d’avancé dans la mise en ouvre d’une politique socio-économique.
Des centaines de milliers de jeunes diplômés sont déversés chaque années sur le marché de l’emploi sans aucune perspective d’obtenir un premier emploi, la jeunesse est laissée pour compte pour ainsi dire ;Une jeunesse démotivée ,désespérée et livrée à elle-même et qui de plus en plus est en train de sombrer dans une profonde mélancolie ,une jeunesse sans issu d’avenir et cela est le symbole même de la marche inexorable d’un pays vers la dérive .

Mamadou Aliou Diallo
Diallomouhammadali@gmail.com
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