lundi 16 juin 2014

La visite du ministre Alassane Condé cause t-il des ennuis à Siguiri ?



    
Après sa mission, de rendre la paix dans la préfecture de Siguiri, certains citoyens du RPG accusent le ministre Alassane condé d’une mauvaise gestion dans le conflit intercommunautaire. Selon eux, il a calme le problème sans pour au temps le résoudre.
De nos jours, le nom du ministre Alassane condé fait la grogne dans les bouches à Siguiri. Un citoyen de cette localité, chef de l’ONG collectif des jeunes pour la cause de la République, Aboubacar Koïta témoigne que le ministre de l’administration du territoire et de la décentralisation, a confirmé la victoire d’Aboubacar Sidiki Traoré à la fonction de maire de la commune de Siguiri, pourtant, cette nomination est à la base principale des conflits intercommunautaire dans la préfecture de Siguiri ; affirme t-il.
« Le ministre Alassane Condé a ordonné l’arrestation des jeunes qui ont frappé le nommé Blesko, sans pour autant prendre des mesures contre ceux qui ont saccagé le siège du RPG et le domicile de Monsieur Savane. Nous ne sommes pas d’accord que la violence soit répondue par la violence à Siguiri ; » a déclaré le président de l’ONG
Poursuivant, il ajoute que des règlements de comptes entre les citoyens, serait de l’ampleur aujourd’hui à Siguiri, suite à l’ordre donnée par le ministre Alassane Condé d’arrêter les personnes qui auraient bastonnés Blesko.
Dans la même lancée, il révèle, qu’une liste portant plus d’une quarantaine de personnes circule dans la préfecture de Siguiri indexant des personnes impliquées dans la bastonnade. Alors que selon lui, la vidéo publiée sur les réseaux sociaux,  démontre que le nombre de personnes, ne dépasse pas sept (7). Ce sont des règlements de compte à l’endroit de certains citoyens ; a-t-il ajouté.
Pour terminer, le président de collectif des jeunes pour la cause de la république, Aboubacar Koïta, attire l’attention et lance un appel au gouvernement de  rendre justice le plus vite possible à Siguiri.
         Mamady Condé Siguiri pour univers jeunes

vendredi 6 juin 2014

Groupe de presse L'Indépendant/Le Démocrate Le mépris d'Aboubacar Sylla pour ses employés

Les employés du groupe de presse L'INDEPENDANT/ LE DÉMOCRATE sont en grève depuis le lundi 12 mai 2014. Nos confrères protestent contre le non-paiement de leurs salaires  depuis plusieurs mois, pour certains, des années pour d'autres. Cette grève intervient après celle du mois de décembre 2013.
Les employés du groupe de presse L'Indépendant/Le Démocrate disent  n'avoir perçu aucun franc de leur patron qui n'est autre  que M. ABOUBACAR SYLLA, président de l'UFC, député de l'UFDG à l'Assemblée nationale et porte-parole de l'opposition dite républicaine. 
Quant  aux collaborateurs, depuis 6 mois ils ne sont pas entrés en possession de leurs piges. Et ce, malgré l'insignifiant prix qu'ils perçoivent par article.
Des secrétaires ont été chassées du groupe, alors qu'on leur doit plusieurs mois. D'autres journalistes avaient même quitté le groupe parce qu'ils n'ont pas été payés depuis 4 ans, pour certains.
L'autre problème auquel sont confrontés les travailleurs de L'Indépendant, c'est le refus par la Direction de Publication de délivrer des attestations de stage. Il y en qui sont stagiaires plusieurs années  déjà.
«Depuis des mois, nous courons derrière notre maigre salaire qui, pour certains, n'atteint même pas le SMIG. Tous les jours, ce sont des promesses de la part de notre directeur de publication. Les stagiaires/collaborateurs ont 6 mois d'arriérés. Malgré nos pénibles conditions de travail, nous nous sommes toujours battus pour sortir les deux journaux par semaine. Nous avons serré la ceinture jusque-, mais nous n'en pouvons plus», a confié notre source.
 Pour revenir à Aboubacar SYLLA, le patron de L'INDÉPENDANT et de l'UFC, ses employés pensent qu'il devrait placer au centre de ses préoccupations l'amélioration des conditions de vie et de travail de ses employés. Ce qui, comme on peut bien le constater, est loin d'être le cas.
Le groupe de presse L'INDÉPENDANT/LE DEMOCRATE est devenu au fil des ans une ''institution''. Il a eu le mérite de former de jeunes gens qui, par la suite, ont occupé d'importants postes de responsabilité dans ce pays. Le groupe a eu à former aussi de nombreux  correspondants internationaux de presse. Mais, ces derniers temps, à cause d'une très mauvaise gestion financière et des ressources humaines, il éprouve toutes les peines du monde à respecter les jours de parution de ses deux hebdomadaires. L'Indépendant, l'hebdomadaire du jeudi, est désormais servi dans les kiosques le  vendredi. Quant au Démocrate, il paraît le mercredi (au lieu de mardi). Et aussi incroyable que cela puisse paraître, le groupe de presse de M. Sylla manque cruellement de matériels de travail (un seul ordinateur, celui du montage ; pas de connexion internet). Les journalistes sont obligés de saisir leurs textes à la Maison de la Presse ou aller faire les yeux doux à leurs confrères qui ont des ordinateurs dans d'autres rédactions.
L'un des grévistes confie qu'ils risquent de passer à la vitesse supérieure si toutefois ils ne sont pas satisfaits.
 
 

mardi 3 juin 2014

Dinguiraye : Un imam victime d’une bastonnade pour avoir appliqué la sunna du prophète Mohamed (PSL)

L’application des recommandations du messager de Dieu, Mohamed (PSL), est différemment interprétée par certains adeptes d’autres courants religieux à telle enseigne qu’Imam, répondant au nom d’Abdoul Diallo a été frappé par ses frères de même mère. C’était le vendredi 30 mai 2014 dans la localité de Paradji  communément appelé MISSIRA, district situé à 17 km de la commune urbaine  de Dinguiraye, pour dit-on, avoir permis aux fidèles musulmans de répondre Amen en haute et intelligible voix.
Furieux de cet acte, les frères du grand imam se sont  mobilisés pour être hostile à  leur lchef religieux.  Selon nos sources, les fauteurs Alpha Diallo, Mamadou saliou Diallo, Thierno Mouctar Diallo et Mamadou Diouldé Diallo  auraient été  encouragés  par  certains responsables  de la grande mosquée Tidiahn  de Dinguiraye.
Informé de la situation, les citoyens du village se sont dirigés vers  la famille pour sauver leur grand imam, mais aucun dégât n’est enregistré pour l’instant, a-t-on appris d’une source fiable. Cependant la mosquée reste fermée par  ceux-ci qui ont commis  cette  forfaiture.  Pour cause tant que les fidèles  ne cessent pas d’évoquer Amen, la mosquée ne sera pas rouverte.
Saisis du dossier, le commandant préfectoral et le maire de commune, demandent à ce que les coupables soient jugés conforment à la loi. Cependant, les sages de la  grande mosquée de  Dinguiraye  sollicitent que l’affaire soit traitée à l’amiable.
D’après  nos informateurs, les beaux de l’Imam l’on fait quitté de la localité pour aller s’installer dans un hameau appelé Banbadala, une zone  d’élevage et d’agriculture située à peu près 20 km de son village origine. Pour le moment aucune prière ne faite dans cette mosquée, alors que plusieurs villages accomplirent  leur prière du vendredi  dans ce territoire.
Mamadou 3 Diallo
Tel: 00224 622 05 22 10