lundi 29 septembre 2014

religion



Science et technologie
 La théorie de l’avant Big-Bang, quand la science nous mène vers Dieu      
 L’histoire remonte aux années 90 lorsque pour leur thèse de doctorat les deux étudiants chercheurs Grishka et Igor Bogdanov commencent à s’interroger sur l’origine  véritable de l’univers. Avant cette époque, toute la communauté scientifique pensait unanimement que tout a débuté par le big-bang, théorie selon laquelle, à partir du hasard, toute la matière de l’univers est apparue d’un seul coup dans une  « boule de feu », il s’est produit alors une explosion et cette matière avec toute son énergie incalculable a commencé à se propager  dans tous les sens par effet de l’inflation. Or, le moment du big-bang ayant été calculé on s’est aperçu que ce n’était pas le temps primordial, le temps Zéro ; et personne n’avait jusque là eu le courage de remettre en cause l’idée selon laquelle, tout aurait débuté au moment du big-bang.les deux chercheurs ont été les premiers  à émettre  l’hypothèse selon laquelle  avant le big-bang il y’aurait autre chose, et cela non sans peine, ils ont reçu une forte désapprobation de la part de leurs collègues scientifiques pour la plupart apeurés par l’idée que la science abonde dans le même sens que la religion.
Se basant alors sur le principe que la matière, l’espace et le temps naissent au moment du big-bang, ce que toute la communauté des astrophysiciens, matérialistes ou idéalistes reconnaissent d’ailleurs, ils se sont dit alors, ce moment qu’on appelle le moment du big-bang ou le temps de Planck, qui est une fraction de seconde, ce n’est pas le temps zéro, or, tout est sensé commencer par le commencement. Les deux chercheurs se sont dit alors, puisque ce n’est pas l’instant zéro, il faut remonter avant ce fameux temps de Planck avant donc le big-bang. Ils ont formulé une hypothèse simple  « tout comme les êtres vivants sont précédés d’une information qu’on appelle le code génétique, et bien l’univers tout entier est précédé d’une information qui est une essence mathématique qu’on appelle le code cosmologique qui détermine tous les évènements qui vont permettre au scénario cosmologique de conduire à l’existence de l’univers organisé tel que nous l’observons aujourd’hui ».
Pour les profanes, il faut préciser que le code génétique représente l’identité biologique des êtres vivants, c'est-à-dire leur passé, leur présent et leur futur. L’univers avant le big- bang est dans le temps imaginaire, donc c’est une information pure, qui ne vit pas dans le temps, ni dans l’espace, elle est ailleurs et puis elle apparait dans le temps et dans l’espace au moment du big-bang ;  « pour simplifier, c’est comme quand j’envoie une image avec mon i-phone,avant qu’elle ne vous parvienne, c’est une information qui est dans le temps imaginaire, dans le nuage, ensuite elle se matérialise lorsque vous la recevez dans votre téléphone, c’est en quelque sorte comme cela ».
Avant le big-bang, le temps tel qu’on le connait aujourd’hui et qu’on mesure souvent sur une montre n’existe plus, à cette époque là, il devient complexe, il s’enrichit, il se déforme, ce n’est plus le même temps; il faut le comprendre et l’accepter et une fois qu’on a accepté cela, on en arrive à la conclusion qu’il y ‘a un point qu’on appelle la singularité initiale dans le langage des mathématiciens , ce point il ne vit pas dans le temps réel, mais il vit dans ce qu’on appelle en mathématiques le temps imaginaire, c’est-à-dire un temps mesuré par des nombres imaginaires ,ce sont les nombres au carré toujours négatifs ,ce sont les nombres complexes ou l’ensemble  C, pour ceux qui s’intéressent aux mathématiques, ce temps imaginaire est la variable conjuguée de ce qu’on appelle l’information,  et là, apparait la bonne nouvelle, on sait que finalement la matière est précédée par quelque chose en science qu’on appelle l’information, mais à quoi nous fait penser l’information?  C’est à l’esprit, c’est quelque chose qui est sans matière, qui est immatériel, l’espace et le temps ne jouent aucun rôle, les particules élémentaires  non plus, cette autre chose c’est ce qu’on appelle donc l’information, c'est-à-dire de l’immatériel, les métaphysiciens pourront appeler ça l’esprit ; l’éternité évidemment appartient à ce temps là. Parce que, le temps imaginaire lui ne s’écoule pas, il n’a pas de passé, il n’a pas de futur, l’univers est temporel et matériel, la cause de son existence  est immatérielle et intemporelle, on est tout près de ce que l’on appelle Dieu. D’ailleurs, ce que disait Platon dans une très belle phrase  «   le temps, c’est l’image mobile de l’éternité immobile ».
Si contrairement à Grishki et Igor, la quasi majorité de la communauté scientifique est terrifiée par l’idée que l’univers est une œuvre Divine et exclut toute idée de Dieu, eux se contentent juste de constater les faits et n’excluent pas de faire des rapprochements ou similitudes qui ont toute leur pesanteur scientifique, ils n’ont aucun complexe à l’exprimer dans leur livre  «  la fin du hasard », un titre assez symbolique, dans la mesure où les scientifiques pensent que l’univers est le fruit du hasard, ce qui d’ailleurs représente un paradoxe en science.
Dans une démarche absolument scientifique, dans leur livre les deux scientifique bottent en touche cette conception de l’origine de l’univers et sans se voiler la face, expriment avec sérénité son origine métaphysique, en partant des faits  d’observations pour aboutir à la conclusion que toute l’univers est organisé autour d’un programme (le code cosmologique),qui détermine son passé, son présent et son avenir, et plus loin démontrent que toutes les observations et études du cosmos concordent avec l’idée d’un Créateur, de l’existence d’un Dieu . Même si aujourd’hui les scientifiques se bornent avec leur dicton, la divinité est incompatible avec la science, ils reconnaissent pour la majorité que le big-bang n’est pas l’instant zéro, donc l’existence d’un avant big-bang ; une théorie qui, non seulement confirme la primauté de l’idée sur la matière, mais en même temps, ramène l’origine de l’univers à une dimension purement métaphysique. Et qui parle de métaphysique parle forcément d’immatériel comme l’éternité, l’esprit, l’éternel, de Dieu.
                                                                                                                                    Mamadou Aliou Diallo

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