La principale formation de l'opposition, l'Union des forces démocratiques de Guinée -UFDG- traverse une période de troubles. La faute à deux clans rivaux favorables à Cellou Dalein, le président du parti, et à Bah Oury, le 1er vice-président.
En exil en France depuis près de cinq ans, le dernier
a annoncé récemment son retour en Guinée après la grâce présidentielle du 24
décembre 2015. Un retour qui fait grincer des dents tant les relations entre
les deux personnalités citées ci-haut sont belliqueuses.
Les leaders ne semblent plus s'accorder le même
violon. Leurs partisans s'invectivent par médias interposés sans aucun appel au
calme de deux parties. Et pourtant, l'UFDG ne gagnera qu'à l'union des
principaux leaders du parti surtout de celle du fondateur et du président.
A défaut, le parti risque de se déchirer au bonheur
des ennemis et des partis concurrents sur la scène politique. Aujourd'hui, il
est plus que nécessaire de mettre balle à terre afin de conduire le parti dans
l'Union aux prochaines consultations locales pour asseoir sa base dans
les différentes circonscriptions.
Mais si le parti se livre à une guerre de
destruction, il risque de payer cher et au détriment de ses nombreuses
victimes. Car, Dieu seul sait, combien de jeunes, militants et sympathisants
ont péri dans des manifestations à caractère politique au nom de l'UFDG.
Le retour de Bah Oury sera sans doute un déclencheur
soit de la déchirure ou de l'union du parti. Si lui et Cellou Dalein ne
s'entendent pas, il va de soi que le parti ne survivra pas sitôt de cette
"guerre" des titans.
C'est pourquoi, Cellou Dalein et Bah Oury doivent
promouvoir la paix, l'union et la stabilité au sein du parti pour que
chacun d'eux sorte gagnant. A défaut, le pire est à craindre car la défaite de
l'un ne signifie guère la victoire de l'autre.
Cependant, s’ils se livrent à une guerre de fauteuil,
ça aura été une victoire au camp adverse, dont son mentor avait avoué qu’au
bout de quelques temps, il en y aura plus d’opposition en Guinée. Mais avec
cette cacophonie, aussi de changement de ton du revenant, l’on se demande si ce retour de cette deuxième
personnalité du principal parti de l’opposition n’est pas conditionné à
une déchirure de leur formation
politique l’UFDG ? Qui constitue de nos jours le véritable challenger du camp présidentiel.
Affaire à suivre……
A.K.D
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