mardi 3 mars 2015

Le Sort de Simone Gbagbo est scellé: Voilà sa sentence

 

 

  

Le parquet général vient de mettre fin à la question de la sentence de l'ex-première dame ivoirienne, Simone Ehivet Gbagbo. En effet, les juges ont requis aujourd'hui dix ans de prison contre la femme du détenu le plus célèbre de la Haye, accusée notamment de "participation à un mouvement insurrectionnel" durant la crise postélectorale de 2010-2011 en Côte d’Ivoire.
Contre toute attente, les chefs d’accusation d’atteinte à la sûreté de l’Etat, d’attentats et de complots contre l’autorité de l’Etat ont été systématiquement abandonnés. Cependant, les peines les plus lourdes sont toujours requises contre les miliciens et vont jusqu’à vingt ans de prison pour participation à une bande armée ou à un mouvement insurrectionnel.

 Ayant été également accusée de "troubles à l’ordre public" et de "constitution de bandes armées" par le ministère public, L’ex-Première dame, a connu ce mardi 03 Mars la peine qu'elle aura à subir durant ses futures années. C'est entourée de ses avocats face à l'accusation qu'elle a entendu le parquet prononcer contre elle, la lourde peine de 10 ans de prison.

On l'aurait d'ailleurs cru auparavant avertie tellement l'ex-première dame n'a pas sourcillé et vu comme elle s’est montrée impassible à l’énoncé des réquisitions.

Cependant, le lieu et les conditions de l'incarcération n'a pas encore été révélé par le parquet qui a poursuivi avec les réquisitions des 81 autres accusés.
Pour les autres accusés politiques, tels que Pascal Affi N’Guessan, le président du Front populaire ivoirien (FPI), Geneviève Bro Grébé, la leader des Femmes patriotes, ou encore Narcisse Kuyo Tea, le chef de cabinet de Laurent Gbagbo, leur responsabilités ne porteraient que sur le fait de troubles à l’ordre public. Par conséquent, le parquet général n'a requis que vingt-quatre mois de prison contre eux, c'est-à-dire deux (2) ans.
D'autres comme l’ancien Premier ministre, Gilbert Marie Aké N'gbo, l’ancien argentier de Laurent Gbagbo, Désiré Dallo ou encore l’ancien ministre, Joseph Kata Kété, eux, seraient coupables de troubles à l’ordre public et de coalition de fonctionnaires. Leur sentence réquises par le parquet serait de seulement dix-sept mois d’emprisonnement.
Le parquet général continue son réquisitoire. Il reste encore les accusés militaires, les prisonniers et tous ceux qui ont été convoqués face à la justice ivoirienne.

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