L’ONG
environnementale PREM (Partenariat, Recherche, Environnement, Médias) est associée depuis 2010 au projet de
renforcement de la résilience et de l’adaptation aux impacts négatifs du
changement climatique dans les zones côtières vulnérables de la Guinée, à un an
de son aboutissement, ladite ONG a convié les medias pour faire part de son évolution.
Ce
projet se concentre sur l’ensemble de la zone côtière avec des sites d’application à Boffa (kobas, et
kito) ainsi qu’à Forécariah (kakossa et kabak) avec des appuis en renforcement
des capacités à Dubréka et Boké, financé par le gouvernement Guinéen par
l’entremise du PANA-CC, le PNUD et le FEM (Fonds pour l’Environnement Mondial),
ce projet vise à renforcer la protection des zones et communautés côtières au changement climatique,
mais aussi permettre l’intégration des problèmes de changement
climatique dans les politiques de planifications au niveau national, sub
national et local; la mise en œuvre des
stratégies d’adaptation dans les sites pilotes ; le renforcement des
capacités techniques pour intégrer les risques climatiques dans la gestion de
la zone côtière, enfin vulgariser les bonnes pratiques apprises.
Selon Dr Kandé Bangoura, coordinateur par intérim
du projet RAZC, les bénéficiaires dudit
projet sont évidement ceux de la zone côtière en général, et ceux de Forécariah
et Boffa en particulier, car les
habitudes de survie ont amené ces habitants à agir sur l’environnement côtier
et cela a des répercutions sur la zone.
Le réchauffement
climatique est selon l’ONG, la principale cause de la dégradation des côtes par
l’effet de serres, causé par la pollution en Co2 l’atmosphère, qui
engendre également par effet domino la fonte de la calotte glacière et ainsi la
montée du niveau des eaux et les habitants de la côte sont évidement les
premiers concernés par ce phénomène climatique.
La hausse du
niveau de la mer selon l’ONG, créé l’inondation des terres et affecte les
cultures des paysans, leur apport aux communautés (notamment ceux de kakossa, kindiady, ) a aussi
consisté à renforcer les digues de protections pour endiguer l’inondation des
plaines rizicoles.
L’objectif à
terme en 2015 année butoir de la fin du projet, c’est le développement des
capacités individuelles, institutionnelles et systémiques dans la zone côtière,
afin de répondre au changement climatique ; améliorer les capacités de planification
des réponses au changement climatique dans
la zone côtière ; l’identification et la mise en œuvre des mesures démonstratives
de réduction des risques climatiques mises en œuvre à Boffa et Forécariah ;
des mesures de gestion de risques climatiques mises en œuvre par les
communautés côtières ; le renforcement des capacités nationales pour
concevoir des plans et stratégies intégrés de lutte contre le changement climatique ;
permettre de développer les principales capacités nationales, afin d’entreprendre
un travail analytique sur l’économie du changement climatique ; faire la
gestion des connaissances ainsi que la dissémination des leçons apprises et la
reproduction des meilleures pratiques ; collecter et diffuser largement les leçons apprises à partir des activités pilotes
et les initiatives de renforcement des capacités et les politiques de changement.
Cette
rencontre est intervenue au moment où se tenait récemment à Lima au Pérou, la conférence
internationale sur le climat qui intervient dans un contexte particulier
de crise, où les différents protagonistes ont eu du mal à trouver un terrain d’entente pour un accord
à minima sur les engagements des pays d’ici la rencontre de paris en 2015.
Mamadou Aliou Diallo
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