jeudi 29 janvier 2015

Environnement: Une ONG s’engage dans la lutte contre le réchauffement climatique




 
L’ONG environnementale PREM (Partenariat, Recherche, Environnement, Médias)  est associée depuis 2010 au projet de renforcement de la résilience et de l’adaptation aux impacts négatifs du changement climatique dans les zones côtières vulnérables de la Guinée, à un an de son aboutissement, ladite ONG a convié  les medias pour faire part de son évolution.
Ce projet  se  concentre sur l’ensemble de la zone côtière  avec des sites d’application à Boffa (kobas, et kito) ainsi qu’à Forécariah (kakossa et kabak) avec des appuis en renforcement des capacités à Dubréka et Boké, financé par le gouvernement Guinéen par l’entremise du PANA-CC, le PNUD et le FEM (Fonds pour l’Environnement Mondial), ce projet vise à renforcer la protection des zones et communautés côtières au changement  climatique,  mais aussi permettre l’intégration des problèmes de changement climatique dans les politiques de planifications au niveau national, sub national et local; la mise en œuvre  des stratégies d’adaptation dans les sites pilotes ; le renforcement des capacités techniques pour intégrer les risques climatiques dans la gestion de la zone côtière, enfin vulgariser les bonnes pratiques apprises.
Selon  Dr Kandé Bangoura, coordinateur par intérim du projet RAZC,  les bénéficiaires dudit projet sont évidement ceux de la zone côtière en général, et ceux de Forécariah et Boffa  en particulier, car les habitudes de survie ont amené ces habitants à agir sur l’environnement côtier et cela a des répercutions  sur la zone.
Le réchauffement climatique est selon l’ONG, la principale cause de la dégradation des côtes par l’effet de serres, causé par la pollution en Co2 l’atmosphère, qui engendre  également par effet domino  la fonte de la calotte glacière et ainsi la montée du niveau des eaux et les habitants de la côte sont évidement les premiers concernés par ce phénomène climatique.
La hausse du niveau de la mer selon l’ONG, créé l’inondation des terres et affecte les cultures des paysans, leur apport aux communautés (notamment  ceux de kakossa, kindiady, ) a aussi consisté à renforcer les digues de protections pour endiguer l’inondation des plaines rizicoles.
L’objectif à terme en 2015 année butoir de la fin du projet, c’est le développement des capacités individuelles, institutionnelles et systémiques dans la zone côtière, afin de répondre au changement climatique ; améliorer les capacités de planification des réponses au changement climatique  dans la zone côtière ; l’identification et la mise en œuvre des mesures démonstratives de réduction des risques climatiques mises en œuvre à Boffa et Forécariah ; des mesures de gestion de risques climatiques mises en œuvre par les communautés côtières ; le renforcement des capacités nationales pour concevoir des plans et stratégies intégrés de lutte contre le changement climatique ; permettre de développer  les  principales capacités nationales, afin d’entreprendre un travail analytique sur l’économie du changement climatique ; faire la gestion des connaissances ainsi que la dissémination des leçons apprises et la reproduction des meilleures pratiques ; collecter  et diffuser largement  les leçons apprises à partir des activités pilotes et les initiatives de renforcement des capacités et les politiques  de changement.
Cette rencontre est intervenue au moment où se tenait récemment à Lima au Pérou, la conférence internationale sur le climat qui intervient dans un contexte particulier de crise, où les différents protagonistes ont eu du mal  à trouver un terrain d’entente pour un accord à minima sur les engagements des pays d’ici la rencontre de paris en 2015.

Mamadou Aliou Diallo

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire