Après des heures d’attente, le verdict est
tombé et c’est sans suspense que la candidate Mama Aissata Diallo a remporté la couronne de la plus belle fille
de Guinée sur ses 23 autres concurrentes. Un couronnement qui n’a pas fait
l’unanimité de tout le monde même au sein de la structure qui s’est chargée de
l’organisation de l’élection miss Guinée (COMIGUI). Les dissensions internes au
sein de la structure se sont fait sentir par la mauvaise organisation du plus
grand événement culturel de la Guinée, s’ajoutent à cela les défaillances constatées au niveau de la régie au moment où
les candidates étaient face du jury et du public.
Selon nos sources, après l’élection de Mama
Aissata Diallo comme miss Guinée 2015, sa première Dauphine visiblement déçue,
pensait être l’heureuse élue et a indiqué que c’était elle qui devait être à la
place de la nouvelle miss et que Mama Aissata aurait payé sa couronne et elle
aurait été trichée. Une réaction qui
fait douter déjà de la crédibilité de l’élection du comité d’organisation. On
se posera donc la question est- ce qu’il y’aurait de la corruption ? Nos
sources affirment même que la nouvelle élue recevait des traitements particuliers
contrairement à ses autres concurrentes, une attitude déjà qui laisse planer des doutes sur l’issue
finale de l’élection.
Nos sources diront ensuite que miss Mama Aissata Diallo,
âgée seulement de 17 ans au lieu de 18 que certains affirment, serait en
relation intime avec le gérant d’une
boite de nuit de grande renommée et que ce dernier aurait acheté la couronne à
hauteur de 40millions GNF et l’a offerte une somme de 1000 dollars. Dans ce
même sens, l’heureuse élue ne remplissait pas tous les critères pour se porter
candidate à cette élection, non seulement pour son manque de maturité et de son
niveau d’étude (Ndlr : elle n’a pas
fait le bac encore).
Pour terminer, les candidates malheureuses du
concours n’auraient pas reçues
l’intégralité des primes de participation que le comité leur a promises. Vu toutes ces magouilles internes,
on est en mesure de dire qu’à cause de la lutte des intérêts personnels de
certaines personnes, la crédibilité et
les enjeux de cet événement culturel sont remis en jeux. A rappeler qu’en 2012
aussi, la mauvaise organisation était au rendez-vous, une chose qui est devenue
récurrente dans l’organisation du concours de beauté en Guinée.
Aboubacar Diakité
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