S’Inscrivant
dans la même optique que l’OMS qui
estime à plus de dix millions de personnes dans le monde affectées par le tabagisme l’ONG « bien être pour tous » s’est depuis des années impliquée dans cette lutte autant sur le cadre
juridique que dans le domaine sensibilisation. A l’instar des autres
pays dont certains sont une référence dans le domaine de la lutte contre le tabagisme,
la guinée a adoptée en 2004 la loi anti tabac, ensuite beaucoup de temps s’est écoulé avant sa la dite loi ne soit officiellement ratifiée en 2007 pour être promulgué en 2012.
Pour participer
ainsi à l’effort de la lutte contre le tabac et ses méfaits sur la santé l’ONG a tenu un point de presse à la maison de la presse à
coléah dans le cadre de la vulgarisation
de la loi nationale et les dispositifs pour son application. Le président de l’ONG
Abdoulaye bademba Barry a, en premier lieu mis l’accent sur la prise
en compte de tous les maillons de la
chaine y compris les producteurs et les importateurs dont les transactions sont estimées
à des milliards de dollars il s’est
ensuite appesanti sur la loi anti tabac
en indiquant au passage que « le tabac est la première cause évitable de mortalité » il a poursuivi en soulevant un point qui a leur yeux semble important dans l’effectivité et
l’application de la loi anti tabac notamment la possibilité de se
porter partie civile et de porter
plainte contre les importateurs et autres intervenants dans le secteur en cas de violation de la loi pour finir il a insisté
sur le faite qu’ « il faut que
la loi soit appliquée dans toute sa rigueur »
Selon l’ONG
la promulgation de la loi ne signifie pas son effectivité et qu’il faudrait un moratoire pour
expliquer et sensibiliser les gens par
rapport à ladite loi et à son contenu ,ainsi
la vulgariser avant la fin du moratoire qui expire en novembre 2014 pour
permettre aux acteurs de la filière tabac
ainsi qu’aux consommateurs de pouvoir de se mettre en règle ou en phase
avec elle.
Selon les
statiques de l’ONG 56 pour cent des populations guinéennes sont affectés par le
tabagisme dont 10 pour cent sont issus de la gente féminine et précise en même tant que la première cigarette en milieu
scolaire remonte jusqu’à l’âge de douze
12 ans.
Mamadou
Aliou Diallo
666 62 25 67
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