Après une série de tensions notées
ces derniers jours en Guinée, une déclaration a été faite par le gouvernement
pour rassurer qu’il travaillait à trouver un point de convergence sur les
propositions concrètes de dialogue qui prendraient en compte certaines
préoccupations de l’opposition.
Mais c’était sans compter avec la
maladresse du président Alpha Condé qui,
à sa sortie médiatique sur les ondes de nos confrères de la voix de l’Amérique a remis de l’huile sur le feu compromettant
ainsi la perspective d’un dialogue entre pouvoir et opposition.
« La Commission électorale nationale
indépendante(CENI), a présenté un chronogramme que tout le monde a vu. Avec
toute la meilleure volonté du monde, la Commission a démontré qu’on ne pouvait
techniquement organiser les élections communales avant 2016. Le chronogramme
est là. La Céni l’a présenté aux partis politiques et à la communauté
internationale, et tout le monde voit l’incapacité. Même si on voulait
organiser les élections municipales, ce ne serait pas possible avant 2016 »,
prêche-t-il à qui voulait l’entendre.
Avant d’ajouter : « L’élection
principale, c’est quand même l’élection présidentielle, poursuit le président
guinéen. Il y a une date impérative fixée par la Constitution. Au-delà de cette
date, s’il n’y a pas une élection présidentielle, il n’y a plus de pouvoir».
Plus loin, il indique que « les
forces de l’ordre n’ont pas utilisé les armes à feu sur les différents
manifestants, plutôt se sont les
manifestants armés de fusils traditionnels
qui ont tiré sur les forces de l’ordre »
Alpha Condé remet en cause, l’opposition intensifie les marches.
Cet
aveu est très mal accueilli du côté de l’opposition, pour le Chef de file de
l’opposition, Cellou Dalein Diallo « La guinée a un président qui ne
dit pas la vérité, et ça c’est grave pour un état comme le nôtre ».
Dans ces pareilles circonstances
c’est l’avenir de la jeunesse
qui est en jeu, une jeunesse qui est pris en otage par cette classe politique
dans son ensemble, une jeunesse qui est
entre la peste et le choléra.
Si non en
aucun cas on peut continuer à
tirer à balles réelles sur une couche juvénile qui a tant souffert, encore
moins de leur emprisonner ou de leur faire sortir dans la rue pour des
questions électoralistes, alors que
leurs enfants se trouvent du coté l’occident en train d’acquérir de
nouvelles connaissances requises, et au finish revenir gouverner ceux-là qui
sortaient dans la rue. Maintenant la grosse question qu’on se pose à quand ces
vieux politiciens cesseront de faire
périr la jeunesse ?
Une jeunesse marginalisée, parce
qu’aucune perspective d’emploi n’est établie et même des stages ou des
formations supplémentaires. Avec ces crises, la jeunesse devrait être mise à l’abri, surtout il y a eu de
dizaines de mort, de blessés et d’emprisonnements entre elle.
Il faut noter que de part et d’autres, il y a des manquements,
qu’il faut atténuer dès maintenant avant que la situation ne se
complique davantage.
Karaiba Diaby tel: 654 34 35 60
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