Nommé, il ya
de cela huit mois à la tête de la préfecture de Pita, située environ 400 kilomètres
de la Capitale Conakry, El hadj Ibrahima
Diallo, dans une interview accordée
à notre rédaction, évoque la situation de sa juridiction administrative. Il revient également sur l’organisation du 56e
anniversaire de l’indépendance guinéenne prévue à Mamou.
Univers jeunes :M. le préfet, faites-nous la présentation de
Pita ?
La
préfecture de Pita est l’une des localités de la région administrative de Mamou.
Elle a une superficie de 4320 mètres carrés avec une population de 239
mille habitants répartis comme suit : , 105234 hommes, 233402 femmes. La densité
est de 55 habitants au km². La population agricole est estimée à 138 126
personnes. Elle compte 11 sous-préfectures,1 12 districts,
plus la commune urbaine composée de dix quartiers.
Comment se porte la préfecture de Pita ?
Cette
préfecture se porte très bien. Depuis mon arrivée ici, tout le monde se mobilise pour préserver
la paix et la quiétude sociale.
La région de Mamou abrite les festivités de l’an 56ede
l’indépendance guinéenne. Quelle a été la part de Pita en matière
d’infrastructures ?
Vous savez,
le Président de la république, dans le souci de désenclaver les régions et
villes à l’intérieur du pays, a entamé
une tournée de festivités dans les différentes
régions,depuis son accession au pouvoir. C’est ainsi après Boké et Nzérékoré,
il a décidé de donner cette fois-ci, le
projet à la région de Mamou, où plus de 70 infrastructures ont été réalisées à
Mamou, environ 15 à Dalaba, et une
vingtaine à Pita. Parmi ces projets réalisés dans la préfecture de Pita, vous
avez le centre d’orphelinat, le palais de justice, la résidence du préfet, le
bloc administratif, le centre d’auto-formation
pour les femmes dénommé CAAF, la maison de jeunes, les logements du commandant
de la gendarmerie, de la police et de leurs adjoints sont entièrement
reconstruits. Il y a également la grande mosquée, la gare routière de Bendougou,
le grand marché et tant d’autres, qui
avoisinent les 100 milliards de francs
guinéens.
Aujourd’hui,
cette ville est neuve. Tous les bâtiments qui ont été détruits en 2007, sont
rénovés. Au-delà de toutes ces réalisations, mais il n’ya pas que ça, le
président a prévu une autre initiative. Il s’agit du projet d’électrification
de l’ensemble des sous-préfectures de la Guinée. Il a offert à chacune des sous-préfectures de Pita 50
lampadaires, donc ceux-ci seront livrés et
installés bientôt dans ces
sous-préfectures.
Ensuite,
il y a un autre projet d’électrification rurale aussi prévue par le Chef de l’Etat, où
31 localités de la Moyenne guinée et la
Basse guinée en seront
bénéficiaires. Pita seule bénéficie
l’électrification de Bomboli, BourouwalTapé,Sintaly, Kokoulo, TimbiMadina et de
Pita centre. Autre projet remarquable,
c’est la construction très prochainement d’une usine de conservation de la
pomme de terre à TimbiMadinaet le gouvernement va offrir une zone industrielle
à Sintalyoù un terrain de 110 hectares a été trouvé. Le projet de l’hôpital
international qui sera aussi construit
dans la forêt de Bendougou, par le fonds
koweitienque le président a obtenu et çà
c’est en cours d’exécution.
Vous avez
parlé de beaucoup de projets réalisés par le président de la république dans
votre région et préfecture, mais il se trouve que la voirie urbaine entre
Mamou, Dalaba et Pita est dans un état critique. Expliquez-vous cet état de fait ?
J’avoue
que le président a pensé à toutes ces questions. D’ailleurs, Mamou a eu une vingtaine de kilomètres de routes bitumées et Pita aussi a
eu un projet de 5 kilomètres de route. Une société chinoise qui réalisera
ce projet a séjourné ici. Mais plus loin, nous avons demandé au président de la
république de réajuster pour nous à 10 kilomètres, donc actuellement le dossier
se trouve au ministère des Travaux public.
Notre pays
traverse une crise sanitaire depuis plus d’une année. Quelle est la
situation épidémiologique dans votre
préfecture ?
C’est
vrai à un moment donné, Pita était sur la zone rouge. Cinq cas ont été confirmés.
Vous savez au-delà de joindre les
efforts consentis par l’OMS, l’Unicef, la croix rouge, la Coordination
nationale et le gouvernement, par la
collaboration des citoyens et les
structures sanitaires de notre préfecture, nous avons pu mener des sensibilisations
jusqu’à ce que les cas enregistrés aient été traités, et depuis le 25 Octobre
aucun cas n’a été enregistré.
La
préfecture de Pita était l’une des
villes de références en Guinée en termes d’approvisionnement d’eau et d’électricité. Mais de nos jours, ces
denrées sont devenues rares. Qu’est-ce qui explique cette desserte ?
Vous
savez, le barrage de Kinkon qui est là, sert la ville de Labé, Pita, Mamou,
Dalaba, mais le manque d’eau, il y a de
cela deux mois, a fait que la production
est réduite. Néanmoins, ce problème
sera bientôt réglé, surtout avec la connexion de Kaleta.
Votre mot de
la fin ?
Mes
mots de la fin, je voudrais dire aux citoyens de Pita de continuer à préserver
la paix comme ils l’on fait depuis mon arrivée, de se mobiliser derrière le
Président Alpha Condé, qui a dédié son mandat à nos préfectures, au-delà
des jeunes et femmes à qui, il
dédié en prélude.Donc, j’invite les
jeunes de Pita une fois encore à rester soudés, de ne pas céder à la manipulation, surtout de dire non
à la casse, d’ailleurs comme ils l’ont
observé.
Entretien
réalisé par Mamadou 3 Diallo, envoyé spécial
622 05 22 10/655 74 11 37
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