"La question n'est pas de savoir si je veux ou ne veux pas revenir. Je ne peux pas ne pas revenir. Je n'ai pas le choix. C'est une fatalité. Une fatalité." Longtemps mystérieux sur ses intentions, Nicolas Sarkozy ne s'en cache désormais plus. Oui, il veut revenir, par envie ou par devoir, et il le dit et le répète à chacun de ses visiteurs, des plus éminents aux plus modestes élus. "Il veut revenir, ce n'est plus une révélation", confie au Point Jean-Louis Borloo.
Jean-Pierre Raffarin et Gérard Larcher ont eu le même sentiment en rencontrant, dans ses bureaux du 77, rue de Mirosmesnil, l'ancien président, qui échafaudait devant eux des plans de retour et distribuait des bons et des mauvais points à la terre entière. Ceux qui croient qu'il a humainement changé depuis son départ de l'Élysée se trompent. Nicolas Sarkozy n'est jamais plus cruel et moqueur que dans ses invectives. François Fillon ("ce traître"), Laurent Wauquiez ("cet ingrat"), Xavier Bertrand ("un boudeur") et Jean-François Copé ("Harlem Désir de droite") sont ses cibles favorites. Ses saillies sont dignes des meilleurs dialogues d'Audiard. Plongée dans les coulisses du "77", là où Nicolas Sarkozy, le "Tonton flingueur" de la politique, travaille à son destin. Une enquête à lire dans le Point, à paraître jeudi 12 décembre.
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