Sondage : 9 Guinéens sur 10 n’ont jamais utilisé un ordinateur
Posté le24 sept 2013
Les
responsables de Stat View International (SVI) ont animé une conférence
de presse ce mercredi 23 octobre à Conakry pour présenter les résultats
de leur étude sur la démocratie et la gouvernance durant les douze
derniers mois, a-t-on constaté.
Menée sur la base d’un échantillon de 1200 enquêtés, cette étude, aux dires des responsables de SVI, a couvert l’ensemble du territoire national sur la base de trois thématiques dont l’utilisation du réseau GSM et Internet, la criminalité et l’insécurité, et les médias et la liberté d’expression.
Sur cette dernière thématique, il ressort de l’analyse des conférenciers que la radio demeure la principale source d’informations des Guinéens. Ensuite, vient la télé qui occupe la seconde place. Tandis que les journaux restent peu accessibles aux Guinéens. En Afrique, l’enquête révèle que la Guinée occupe le 29e rang sur 34 pays en matière des libertés des médias. ‘’Elle se situe loin en dessous de la moyenne’’, mentionne-t-elle. Même si elle n’a pas fait cas des violences que subissent les journalistes lors des manifestations politiques à Conakry.
Sur la thématique liée à l’insécurité, un guinéen sur dix aurait eu à craindre de subir un crime dans sa propre maison au cours des 12 derniers mois ; et près d’un Guinéen sur cinq aurait déclaré avoir été victime de vol au moins une fois dans sa propre maison pendant les 12 derniers mois. ‘’Nous travaillons avec les grands échantillons ; c’est vrai que les journalistes ont été la cible de plusieurs violences lors des manifestations politiques ces derniers temps, mais sachant que cette corporation est minime par rapport à la majorité des populations guinéennes, j’avoue que cela n’a pas été le cas cette fois ci. Tout de même, nous prenons bonne note, et en tiendrons compte lors de la prochaine session’’, s’est défendu le directeur général de SVI, Aliou Barry.
Sur la question relative à la faiblesse de 1200 personnes comme échantillon, M. Barry a rappelé que les études de sondage d’opinions menées ailleurs, notamment en France et aux Etats Unis sont fait sur la base d’un échantillon de 1000 personnes. ‘’Ce n’est pas la quantité qui importe plutôt la qualité’’, a-t-il précisé.
Sur le désenclavement numérique, les conférenciers indiquent que seulement neuf guinéens sur dix n’ont jamais utilisé un ordinateur. L’étude a touché 150 grappes (secteurs démographiques présentant plusieurs centaines d’habitants) pour un échantillon de 1200 enquêtés. Sur l’exercice de la démocratie en Guinée, l’enquête révèle que 61% des personnes enquêtées ne seraient pas satisfaites du fonctionnement de celle-ci
Menée sur la base d’un échantillon de 1200 enquêtés, cette étude, aux dires des responsables de SVI, a couvert l’ensemble du territoire national sur la base de trois thématiques dont l’utilisation du réseau GSM et Internet, la criminalité et l’insécurité, et les médias et la liberté d’expression.
Sur cette dernière thématique, il ressort de l’analyse des conférenciers que la radio demeure la principale source d’informations des Guinéens. Ensuite, vient la télé qui occupe la seconde place. Tandis que les journaux restent peu accessibles aux Guinéens. En Afrique, l’enquête révèle que la Guinée occupe le 29e rang sur 34 pays en matière des libertés des médias. ‘’Elle se situe loin en dessous de la moyenne’’, mentionne-t-elle. Même si elle n’a pas fait cas des violences que subissent les journalistes lors des manifestations politiques à Conakry.
Sur la thématique liée à l’insécurité, un guinéen sur dix aurait eu à craindre de subir un crime dans sa propre maison au cours des 12 derniers mois ; et près d’un Guinéen sur cinq aurait déclaré avoir été victime de vol au moins une fois dans sa propre maison pendant les 12 derniers mois. ‘’Nous travaillons avec les grands échantillons ; c’est vrai que les journalistes ont été la cible de plusieurs violences lors des manifestations politiques ces derniers temps, mais sachant que cette corporation est minime par rapport à la majorité des populations guinéennes, j’avoue que cela n’a pas été le cas cette fois ci. Tout de même, nous prenons bonne note, et en tiendrons compte lors de la prochaine session’’, s’est défendu le directeur général de SVI, Aliou Barry.
Sur la question relative à la faiblesse de 1200 personnes comme échantillon, M. Barry a rappelé que les études de sondage d’opinions menées ailleurs, notamment en France et aux Etats Unis sont fait sur la base d’un échantillon de 1000 personnes. ‘’Ce n’est pas la quantité qui importe plutôt la qualité’’, a-t-il précisé.
Sur le désenclavement numérique, les conférenciers indiquent que seulement neuf guinéens sur dix n’ont jamais utilisé un ordinateur. L’étude a touché 150 grappes (secteurs démographiques présentant plusieurs centaines d’habitants) pour un échantillon de 1200 enquêtés. Sur l’exercice de la démocratie en Guinée, l’enquête révèle que 61% des personnes enquêtées ne seraient pas satisfaites du fonctionnement de celle-ci
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